C’est ce qu’ont décidé les ministres en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique des Etats membres de la Cemac, lors de leur dernier Conseil.
Les ministres en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique des Etats membres de la Cemac se sont réunis en visioconférence, la semaine passée. Cette réunion présidée par le ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, Jacques FAME NDONGO, a approuvé le projet de réglementation fixant les modalités techniques de gestion du système de crédits capitalisables et transférables, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle, dans l’espace Cemac.
Ainsi, selon l’un des enseignements de ce Conseil des ministres sectoriels, il sera bientôt possible de suivre une formation dans un établissement d’enseignement supérieur dans un pays de la Cemac et la capitaliser dans un autre pays de la sous-région..
Cette mesure, qui a été proposée en avril dernier par la session extraordinaire de la Conférence des recteurs des universités et des responsables d’organismes de recherche de l’Afrique centrale, compte parmi les principaux projets intégrateurs de la sous-région.
« Nous voulons opérationnaliser les diverses composantes du système LMD (Licence, master doctorat, Ndlr) notamment la transférabilité et la capitalisation des crédits. Il y a également le principe de la mobilité académique pour les enseignants », a déclaré le ministre Jacques FAME NDONGO.
Cela résulte de la Déclaration de Libreville du 11 février 2005 et vise à mutualiser les ressources et compétences pour offrir à la Communauté un enseignement supérieur et une formation professionnelle de qualité. Mais principalement en adéquation avec le marché de l’emploi et les normes mondiales.