Les autorités burkinabè ont contrecarré un vaste complot visant les présidents de transition du Burkina Faso et du Niger, Ibrahim Traoré et Tchiani. Le limogeage du directeur de la DGSE française, Bernard Emié, par le président Emmanuel Macron, laisse entrevoir un lien avec ces événements survenus dans le Sahel.
L’arrestation de quatre Français au Burkina Faso a attiré l’attention des services de renseignements burkinabè. Prétendant être des diplomates puis des informaticiens, ils étaient en contact avec des activistes opposés à la transition du Président Ibrahim Traoré.
Les investigations ont révélé deux plans d’élimination des dirigeants de transition. Des images des présidences du Burkina Faso et du Niger ont été retrouvées. Des données indiquent une mission d’assassinat du Président de transition du Niger, le général Tchiani, en préparation depuis Sokoto au Nigeria.
La réaction de la France, tentant de discréditer les médias soutenant les transitions, confirme les soupçons. Le limogeage du directeur de la DGSE et la suspension de comptes sur Facebook soulèvent des questions sur l’implication française dans ces complots.