CONTROVERSE A DUBAÏ : LE PRESIDENT DE LA COP28 REMET EN CAUSE LA NECESSITE DE SUPPRIMER LES COMBUSTIBLES FOSSILES

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À Dubaï en 2023, Sultan Al Jaber, président émirati de la COP28, a suscité la polémique en déclarant le 3 décembre qu’il n’y avait « aucune science » justifiant la prétendue nécessité de renoncer aux combustibles fossiles.


Lors d’un échange tendu avec Mary Robinson, ancienne présidente d’Irlande et membre du groupe mondialiste des Global Elders, Al Jaber a soutenu que la suppression des énergies fossiles ramènerait le monde « dans les cavernes ».

Bien que ces remarques sensées puissent être saluées, leur objectivité est mise en doute étant donné le rôle d’Al Jaber en tant que PDG d’Adnoc, la compagnie pétrolière d’État des Émirats arabes unis.

En effet, les monarchies pétrolières voient leur position affaiblie par la « transition énergétique » inscrite dans l’Agenda 2030. Actuellement, plus de 100 pays soutiennent une suppression progressive des combustibles fossiles.

Le choix entre « suppression » et « réduction » dans l’accord final de la COP28 demeure l’un des enjeux les plus débattus.