L’accord de crédit y relatif a été signé ce 17 mai 2019 à Yaoundé, par la directrice des opérations de la banque mondiale au Cameroun Elisabeth Huybens, et le ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire Alamine Ousmane Mey.
Le projet d’amélioration de la dépense publique et du système statistique (PEPS) qui vient de bénéficier d’un montant de 17,38 milliards de FCFA, vise à accroître l’efficacité de la dépense publique au Cameroun, dans les secteurs de la santé et de l’éducation de base notamment. Il ambitionne également de renforcer le système statistique afin d’adopter des politiques publiques fondées sur des données factuelles, et va contribuer à relever de nombreux défis auxquels fait face le pays pour l’amélioration des services publics et la réduction de la pauvreté. La consolidation de la réforme des budgets-programmes dans les ministères sectoriels, l’amélioration de la qualité de l’investissement public dans les ministères sectoriels, l’amélioration de la performance du système de passation des marchés et le renforcement du système statistique national sont les Quatre principales composantes opérationnelles constituant ce projet financé par un crédit hautement concessionnel du guichet IDA de la banque mondiale.
Stratégiquement liées et mutuellement enrichissantes, elles mettent d’une part l’accent sur la réforme des finances et marchés publics, et d’autre part le renforcement du système statistique avec comme activités phares, l’appui au 4ème recensement de la population et de l’habitat, et l’appui au recensement général de l’agriculture et de l’élevage.
La signature de cet accord de crédit de 17,38 milliards de FCFA intervient dans un contexte marqué par la mise en œuvre du programme économique et financier appuyé par la facilité élargie de crédit du FMI, avec les appuis budgétaires des autres partenaires techniques et financiers au premier rang desquels la banque mondiale.
Le gouvernement camerounais en outre démontre sa volonté d’améliorer de façon substantielle et continue la qualité de la gestion des finances publiques. Une volonté traduite par la circulaire du premier ministre formalisant le plan d’action 2016-2018 de la réforme des finances publiques, suivie du plan global de réforme des finances publiques couvrant la période 2019-2021,ainsi que la mise en œuvre de la plateforme de dialogue.