CRISE ANGLOPHONE : TROIS LEADERS SÉCESSIONNISTES INCULPÉS POUR CONTREBANDE D’ARMES AUX USA

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Ces présumés ambazoniens auraient tenté l’exportation illégale des armes et munitions vers le Nigeria en violation de la loi sur le contrôle des exportations d’armes et de la loi sur le contrôle de la réforme des exportations.

Wilson NUYILA Tita (45 ans), Eric FRU NJI (40 ans) et Wilson CHE FONGUH, (39 ans), ils sont trois ressortissants camerounais résidant dans le Maryland, présentés comme des leaders séparatistes Anglophones. Ils sont accusés aux États-Unis de complot et de tentative de contrebande d’armes en exportation vers le Nigeria. Des faits passibles de lourdes peines de prison.

Des faits qui viennent confirmer la thèse selon laquelle la crise anglophone est financée depuis l’étranger. La police nigériane avait annoncé la semaine passée, l’arrestation du principal fournisseur d’armes aux séparatistes ambazoniens qui sèment la terreur dans les régions anglophones du Cameroun depuis plusieurs années.

Selon l’acte d’accusation, d’au moins novembre 2017 au 19 juillet 2019, les accusés ont conspiré entre eux et avec d’autres pour exporter des États-Unis vers le Nigeria des articles de défense et des articles identifiés sur la liste des munitions des États-Unis (« USML ») et la liste de contrôle du commerce (« CCL ») sans avoir obtenu au préalable des licences d’exportation.

Ils auraient également conspiré pour dissimuler aux États-Unis que ces articles étaient expédiés du port de Baltimore dans le Maryland vers le Nigeria et au moins un autre endroit en Afrique. Les accusés et leurs complices ont communiqué sur leurs efforts et leurs projets d’expédition d’armes et de munitions en utilisant une application de messagerie cryptée en ligne et des mots de code afin de dissimuler leurs activités.

Il est également précisé qu’ils ont exporté 38 armes à feu semi-automatiques, plus de 35 000 munitions et 44 chargeurs vers le Nigeria sans avoir obtenu au préalable la licence requise ou l’approbation écrite du Département d’État américain. S’ils sont reconnus coupables, les accusés risquent chacun de lourdes peines de prison.

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