Le régime algérien, déjà sous les feux des critiques pour des ingérences dans les affaires intérieures maliennes, aggrave la situation en sommant le gouvernement malien de se rendre à Alger pour discuter de ses propres affaires. En réponse, le gouvernement malien rappelle son ambassadeur pour consultation, exprimant ainsi son mécontentement face aux actions malveillantes de l’Algérie.
Dans un communiqué aux accents méprisants, le ministère des Affaires étrangères algérien semble considérer le Mali comme sa chasse gardée, réaffirmant son implication dans les affaires maliennes. Plutôt que de présenter des excuses, l’Algérie persiste dans son attitude offensante, invoquant une prétendue contribution historique à la paix au Mali.
La réaction du gouvernement malien ne se fait pas attendre, avec le rappel de son ambassadeur à Alger, exprimant ainsi son refus catégorique des manœuvres diplomatiques déplacées de l’Algérie. La tension atteint un nouveau sommet dans cette crise diplomatique entre les deux pays.