Déplacés internes de la Crise anglophone : Le réconfort du ministère de la promotion de la femme et de la famille aux familles déplacées vivant à Yaoundé.
« Je remercie sincèrement le gouvernement et tous ceux qui ont contribué à ces dons qui nous ont été remis ce jour. Vous-mêmes avez vu le nombre non négligeable des déplacés qui étaient présents. Nous voulons vraiment que la paix revienne dans nos régions afin que nous rentrions nous installer chez nous.» souligne Tilder Kumichi Ndichia, membre de la North West Women Association et coordinatrice départementale du Boyo.
Dans le cadre de la prolongation de la commémoration de la 25e édition de la journée internationale de la famille, des dons et une enveloppe de 10 millions de FCFA leur ont été remis. C’était au cours d’une cérémonie présidée à Yaoundé le jeudi 06 juin 2019, par la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF) Marie Thérèse Abena Ondoua, en compagnie de plusieurs membres du gouvernement.
L’enveloppe de 10 millions de FCFA et les dons constitués de denrées alimentaires de première nécessité et de kits médicaux, viennent en aide aux familles en détresse, déplacées vivant à Yaoundé, suite aux conflits armés nés de la crise anglophone dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Ils ont été remis dans le cadre de la prolongation de la commémoration de la 25e édition de la journée internationale de la famille.
La ministre de la promotion de la femme et de la famille, Marie Thérèse Abena Ondoua justifie ce geste par « un élan de cœur pour manifester la solidarité légendaire du peuple camerounais, très sensible à la souffrance de son compatriote, car nous sommes tous fils d’un même pays.»
Environ 2.000 déplacés verront leur souffrance allégée par ces actions du Minproff, soutenues par des partenaires financiers, âmes de bonne volonté, associations… Les bénéficiaires n’ont pas caché leur sentiment de joie pour cette marque de générosité à leur endroit. « Je remercie sincèrement le gouvernement et tous ceux qui ont contribué à ces dons qui nous ont été remis ce jour. Vous-mêmes avez vu le nombre non négligeable des déplacés qui étaient présents. Nous voulons vraiment que la paix revienne dans nos régions afin que nous rentrions nous installer chez nous.» souligne Tilder Kumichi Ndichia, membre de la North West Women Association et coordinatrice départementale du Boyo.
Rappelons que la crise anglophone est née en octobre 2016, à la suite des revendications soulevées par les avocats et enseignants d’expression anglaise. Malgré plusieurs résolutions déjà prises par le gouvernement, elle perdure et cause des conséquences fâcheuses. Pour de nombreux avertis et observateurs, il faut absolument et urgemment, un dialogue sincère pour « une sortie de crise définitive. »