Reprochées d’avoir amputé la jambe d’un bébé mort-né le 2 juillet 2017, une sage-femme et une infirmière arrêtées par les éléments de la police, conduites à la gendarmerie de Meiganga pour besoin d’enquête sont actuellement en garde à vue à la prison centrale de Meiganga, a appris Lebledparle.com.
Pour le juge d’instruction qui a examiné le dossier des infirmières de l’hôpital de district de Meiganga dans la Région de l’Adamaoua, a trouvé qu’il y a suffisamment de faits pour inculper pour faits de profanation et de complicité rapporte le quotidien Mutations édition du 10 juillet
Nous sommes le 2 juillet 2017 une patiente appelée Aissatou enceinte arrive à l’hôpital de district de Meiganga. Elle accouché d’un bébé mort-né. « Le médecin de garde qui a constaté son état, l’a confiée aux bons soins des infirmiers de la maternité. La sage-femme s’étant remise à sa hiérarchie a reçu de celle-ci, l’ordre d’extraire l’enfant du ventre de la maman. C’est pendant cette opération que la jambe gauche du bébé mort-né a été touchée », rapporte le personnel de l’hôpital au journal.
C’est finalement dans un tiroir que la jambe du bébé emballée dans du papier hygiénique est retrouvée par les éléments de la police. Aujourd’hui le corps de l’enfant a été inhumé. Sa jambe a été envoyée pour besoin d’expertise à Ngaoundéré.
Source: Lebledparle.com