Comme chaque année lors de la journée antitabagisme, on a assisté aux discours et autres conférences pour condamner ce fléau et basta.
Le budget de tout cela est sûrement très lourd, mais la fin du fléau impossible; car c’est de la même manière que l’on attend un an pour passer aux médias faire une réelle dénonciation que le fléau prend du temps pour se faufiler dans les rues de la nation.
Ils, les politiques, vous diront que des textes interdisant la présence de bars et autres ventes de stupéfiants aux alentours des écoles ont été publiés depuis fort longtemps, mais rien de tout cela n’est mis en pratique. Tout au contraire, nos jeunes élèves sont en proie à ces armes de destruction massive mais lente, business oblige.
Le constat est tout simplement désolant comme les causes elles aussi. Car, comment comprendre que les enseignants eux-mêmes fument et boivent devant leurs élèves quand ce ne sont pas eux qui sont souvent envoyés en acheter? Comment concevoir que des mineurs prennent des pauses pour aller fumer à l’extérieur, devant les gardiens, dans une école française de la ville de Yaoundé et qu’un enfant du lycée voit la scène sans toutefois essayer lui aussi?
Les textes sont mis en place mais rien n’est réellement fait en amont pour lutter contre ce fléau.