C’était dimanche dernier au cours d’une conférence de presse tenue à Yaoundé dans le cadre des activités de l’association NIIGA. Pendant 2 semaines, en compagnie de leurs encadreurs, ils ont touché du doigt les réalités des conditions de vie des populations du monde rural du département du Nyong et Kéllé.
C’était lors de leur séjour humanitaire effectué en compagnie de leurs enseignants. Pour l’encadreur Thomas Drouet, professeur de Sports, c’est un triste constat que nous avons vécu en zone rurale.
“Nous avons passé deux semaines dans l’arrière-pays, en zone rurale et je dois avouer que c’est troublant. On voit la capitale qui est très avancée mais le monde rural est bien en décalage. En Suisse, il n’y a pas de différence entre la campagne et la ville, les gens vont en ville pour trouver du travail c’est sûr mais ici, j’ai constaté que les jeunes ne peuvent pas rester dans les campagnes, ce sera difficile…”
Créée en 2014 par 2 camerounais établis en Suisse, l’association NIIGA à but non lucratif œuvre pour la promotion de l’éducation, les œuvres socioculturelles dans le monde rural et l’autonomisation des familles paysannes les plus démunies au Cameroun. À son actif déjà plusieurs réalisations en peu de temps d’existence. Le point de départ des projets a été la construction d’un forage, la construction (en cours) d’une médiathèque, l’organisation d’un tournoi de l’amité… dans la localité de DIKONOP située dans l’arrondissement de DIBANG, région du CENTRE.
LES PERSPECTIVES
Simon Rodrigue NdebiBisseg, le coordonnateur de l’association NIIGAentend réaliser d’autres projets dans le département du Nyong et Kéllé à court terme, afin de continuer à participer au développement de notre pays. Il s’agit notamment de la Constructiond’un terrain de football, l’aménagement des points d’eau, l’accompagnement des cacaoculteurs.Avec le soutien de l’association Vivre au Village, elle va installer les panneaux solaires…