Le redoutable assassin présumé de l’enseignante Aissatou Toukoum, tuée le 20 septembre dernier à Mvomeka, a trouvé la mort récemment à Monatélé, la même ville où il était incarcéré avant son évasion de la prison de Monatélé.
Pour rappel, Aissatou Toukoum, née Agnoung, a été assassinée le 20 septembre alors qu’elle se rendait à l’école publique de Mvomeka où elle travaillait en tant qu’enseignante. Son présumé assassin, Ayissi Messomo, aurait été motivé par l’horrible intention de collecter des organes humains.
La communauté de Mvomeka a vivement condamné ce crime atroce et a réclamé que justice soit rendue pour Aissatou.
Ce meurtre a malheureusement rallongé la liste des féminicides au Cameroun, qui s’élève désormais à 50.
En réponse aux prières et à l’appel de la communauté de Mvomeka, Ayissi Messomo, alias Zamorano, a été appréhendé alors qu’il tentait apparemment de récidiver. Il était l’objet d’un avis de recherche depuis son évasion de la prison de Monatélé.
Ayissi Messomo a trouvé la mort à la suite d’un lynchage populaire à Monatélé, dans le département de la Lekié, dans la région du Centre. La population s’est montrée déterminée à ne laisser aucune trace de l’existence de cet individu à la famille de la défunte enseignante. Son corps a été brûlé, éliminant ainsi un criminel présumé qui avait échappé à la justice.
La gendarmerie a eu du mal à contenir la population, qui semblait déterminée à faire justice elle-même. La situation a nécessité l’intervention des forces de l’ordre pour récupérer le corps et le transporter à la morgue.
L’adage « C’est sur son ancien chemin que l’animal trouve la mort » prend ici tout son sens. Ayissi Messomo aurait ainsi trouvé un sort tragique en tentant de répéter ses actes criminels.