Évalué au 31 décembre 2020 à 10 378 de Francs Cfa, elle a augmenté de 309 milliards en six moins et représente 44,4 % du PIB.
Le stock de la dette publique a augmenté de 309 milliards de Francs Cfa en six mois, soit de près de 3% en valeur relative. En effet, l’encours de la dette du secteur public au Cameroun qui était de 10 378 au 31 décembre 2020, est évalué au 30 juin 2021 à 10 687 milliards de Francs Cfa et représente 44,4 % du PIB, selon la Caisse autonome d’amortissement (CAA). Cette augmentation de 3,6% en glissement annuel (sur les 12 derniers mois).
La CAA indique que l’encours de la dette du secteur public au cours de la période sous revue, est constitué de 91,5% de dette directe et garantie par l’administration centrale et 8,5% de dette des établissements et entreprises publiques.
Selon la CAA, la dette publique désigne l’ensemble des passifs de l’Etat sous forme de créances financières, obligeant le débiteur à effectuer en faveur du créancier un paiement ou des paiements d’intérêts ou de principal à une date ou à des dates futures. Pour l’instant, cette dette publique est principalement limitée à celle de l’administration centrale.
Concrètement, l’encours de la dette directe de l’administration centrale évalué à 9 760 milliards de Francs Cfa est quasiment stable en glissement trimestriel, mais croit de 1,6% en glissement mensuel et de 3,8% en glissement annuel. Cet encours est composé de 70,9% de dette extérieure et 29,1% de dette intérieure y compris les restes à payer de plus de trois mois (192 milliards de Francs Cfa).
La dette directe des entreprises et établissements publics, est estimée à 902 milliards de F. Cfa, en augmentation de 0,5% en glissement mensuel et 3,3% en glissement annuel. Cet encours enregistre une diminution de 2,2% et de 1,1% comparé respectivement à fin 2020, et fin mars 2021.
Cette évolution, explique la CAA, est due aux remboursements du Port autonome de Douala (PAD) et de l’opérateur des télécoms public Camtel, ainsi que des paiements partiels effectués sur de la dette de la Société nationale de raffinerie (Sonara) en attendant l’aboutissement de la restructuration de ladite dette en cours. La dette des sociétés publiques enregistrées se compose de 49,5% de dette extérieure et 50,5% de dette intérieure.