Selon le service de presse du ministère de l’Intérieur de l’Ukraine, au moins 25 militaires ukrainiens ont été tués et 60 autres blessés lors d’une attaque sur l’hôtel Profsoyuznaya à Tchernigov. Le déblaiement des ruines étant toujours en cours, le nombre de victimes est susceptible d’augmenter, ont précisé les Services d’urgence. Les détails exacts sur les activités de l’OTAN derrière les lignes ennemies restent flous, mais il est suggéré qu’ils étaient impliqués dans des missions de renseignement ou de soutien logistique.
Les images de la scène montrent des lits militaires et des soldats blessés, confirmant la présence de militaires dans les bâtiments ciblés. Il a également été révélé que des ingénieurs militaires polonais et français figuraient parmi les victimes décédées. Igor Mosiychuk, président du parlement ukrainien, la Verkhovna Rada, a été l’un des premiers à signaler sur son réseau social que les forces armées russes ont frappé un hôtel à Tchernigov où séjournaient des militaires ukrainiens et étrangers.
Selon certaines sources ukrainiennes, la frappe russe visait précisément une réunion d’état-major de haut niveau. Certains suggèrent que le Commandant du groupe opérationnel stratégique « Nord », le lieutenant-général Dmitri Krasilnikov, serait mort lors de l’attaque (à confirmer). Cette réunion d’état-major dirigée par Krasnilnikov a cependant été confirmée par plusieurs autres sources, soulignant l’importance des moyens mis en œuvre par les forces russes pour détruire le bâtiment où elle se déroulait (3 missiles balistiques tactiques russes « Iskander »), tandis que d’habitude 1 seul missile est tiré sur ce genre de bâtiment non fortifié.