Selon les hôtes béninois, le Cameroun a été identifié parce qu’il a mis en place un système de gestion électronique du fret. Ils sont venus visiter les installations pour voir comment implémenter la même chose au Bénin.
Ouanilo MEDEGAN FAGLA, Directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information du Bénin, conduisait le 17 août 2021, une délégation de son pays au Cameroun. La délégation béninoise a été reçu par les responsables du Bureau de gestion du fret terrestre (BGFT), dans leurs locaux à Douala, la capitale économique du Cameroun.
Les hôtes béninois sont venus s’inspirer de l’expérience camerounaise en matière de gestion du fret terrestre, apprend-on. Ainsi, comme l’a confié Apollinaire LISOIRE, responsable du fret à l’Agence nationale des transports terrestres du Bénin, « Le Cameroun a été identifié parce que ce pays a mis en place un système de gestion électronique du fret. Notre pays nous a envoyés pour venir constater, visiter les installations et échanger avec les acteurs, pour voir comment implémenter la même chose chez nous ».
Organe technique lié au Syndicat national des transporteurs du Cameroun, le BGFT a pour missions d’organiser et de coordonner l’activité du transport terrestre au Cameroun. Mais, controversée depuis des années, des sources dans les milieux du transport terrestre soupçonnent le BGFT de ne pas toujours reverser à l’État certains prélèvements effectués auprès des transporteurs pour le compte du Trésor public.
Aussi, cette structure est souvent accusée par des syndicats d’asphyxier les transporteurs, au moyen d’importants prélèvements. Des accusations démenties que les responsables de cette structure.