Les récentes déclarations de Donald Trump concernant l’Otan suscitent une vive inquiétude au sein de l’organisation, avec le secrétaire général Jens Stoltenberg avertissant que de telles assertions sapent la sécurité collective.
L’ancien président américain a semé la controverse en affirmant que les États-Unis ne défendraient pas les membres de l’Otan en cas d’agression russe si ces pays ne contribuent pas suffisamment au budget de défense de l’alliance. Cette déclaration, jugée préoccupante, a suscité des réactions fortes tant au sein de l’Otan que dans l’opinion publique internationale.
Stoltenberg a fermement réaffirmé l’engagement de l’Otan à défendre tous ses membres, soulignant que toute attaque contre l’alliance entraînerait une réponse unie et énergique. Il a également exprimé sa confiance dans le maintien d’une forte alliance transatlantique, quelle que soit l’issue des élections présidentielles américaines.
Les propos de Trump, qualifiés de bluff électoral ou de menace sérieuse, ont suscité des réactions mitigées. Certains craignent une remise en question du principe de solidarité au sein de l’Otan, tandis que d’autres y voient une stratégie de négociation visant à inciter les membres à augmenter leurs contributions financières.
En attendant, la Maison Blanche a réagi vivement aux déclarations de Trump, qualifiant ses propos d' »consternants et insensés », et soulignant le danger encouru par les alliés les plus proches face à de telles déclarations encourageant l’agression.