Cette transnationale est un vecteur de l’intégration en Afrique centrale, parce qu’elle permet l’interconnexion des axes reliant le Cameroun, le Congo, la RD Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et la Centrafrique.
Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, ministre des Travaux publics était en visite sur le chantier de la route frontalière qui relie Sangmelima au Cameroun à Ouesso au Congo, il y a quelques jours. Le ministre a été rassuré sur la livraison du chantier en décembre prochain. En effet, plusieurs tronçons de cette route sont en cours ou déjà achevées. C’est le cas de la section Djoum-Mintom (98 km) achevée depuis plusieurs mois comme celle de Mintom-Lélé (67,5 km).
Les sections encore en chantier sont Bikoula-Djoum (38 km). Son taux de réalisation est à plus de 94% en août courant et sa livraison envisagée en décembre prochain. Il en est de même pour le tronçon Sangmélima-Bikoula (65 km) qui affichait en mai dernier un taux de réalisation de 83%. Sa livraison est prévue en septembre prochain par l’entreprise iranienne Kayson Inc, qui a déjà passé 9 ans sur ce chantier à cause des soucis technique et financier, a-t-on appris.
Le ministre des Travaux publics a été rassuré de ce que le linéaire de 53 km entre Lele, Ntam et Mbalam dont les travaux sont réalisés à 95%, sera livré en décembre prochain. En parcourant cette transfrontalière, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI a constaté la libération des emprises, augurant ainsi la fin des travaux en décembre 2021.
En rappel, les 375 km du côté congolais sont bitumés depuis l’an dernier, les 321 km du côté camerounais restent attendus. Le projet de construction de la transfrontalière Sangmélima-Ouesso consiste au bitumage d’environ 700 km de route entre ces deux villes. Les financements ont été mobilisés par les deux États avec l’appui de la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, le Fonds saoudien de développement et le Fonds Koweitien.
