JEUNESSE, PAIX ET SECURITE: L’ÉVENEMENT MAJEUR AU DJEUGA PALACE HOTEL

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En ce moment même, le Djeuga Palace hôtel sert de cadre à l’Atelier National des parties prenantes sur la jeunesse, la paix et la sécurité au Cameroun, présidé par le Secrétaire général du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique, en présence des représentants de l’UNFPA, de l’UA, ainsi que des parlementaires camerounais.


Les défis de la paix et de la sécurité en Afrique depuis les années 1990 attirent l’attention des dirigeants africains et intercontinentaux sur les rôles clés joués par les jeunes et les femmes dans les épisodes de conflits armés et d’insécurité. Les jeunes représentent un nombre important de personnes touchées par les conflits armés, l’extrémisme violent, le banditisme, les violences sexistes, entre autres, et constituent le noyau dur des combattants en Afrique.

Depuis 2010, la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, comprenant des zones telles que le Sahel, le Liptako-Gourma, le Lac Tchad et le Golfe de Guinée, a connu une recrudescence de conflits interconnectés. Ces conflits sont de plusieurs ordres, allant des changements anticonstitutionnels de gouvernements aux différends frontaliers, en passant par les affrontements entre clans, le terrorisme et les tensions sectaires. En outre, la région est confrontée aux effets néfastes du changement climatique, tels que les inondations, les sécheresses et les famines, qui ne font qu’aggraver une situation déjà précaire, favorisant ainsi un déplacement massif des populations et entraînant une aggravation de la crise humanitaire.

Le Cameroun, pour pallier à ce phénomène, a mis en place en 2009 un Conseil National de la Jeunesse, qui est la plateforme des organisations de la société civile portées par les jeunes en vue d’assurer l’appropriation, la participation et le leadership des jeunes en matière de développement durable. Conformément à la résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Pays a renforcé ce cadre de mobilisation des jeunes en créant un Conseil de Jeunesse, Paix et Sécurité au sein du mouvement associatif national des jeunes. Aujourd’hui, ces deux structures permettent une participation plus étendue des jeunes sur les questions de développement, de paix et de sécurité. Elles sont outillées avec l’appui de l’UNFPA pour intervenir de façon efficiente sur les aspects émergeant tels que la transition démographique, les mouvements transfrontaliers, le nexus humanitaire, la paix et le développement, ainsi que la communication pour le changement social et comportemental.

Les jeunes sont touchés par des conflits et des insécurités qui ont des répercussions sur leur bien-être et leur sécurité. Cela rend difficile pour eux de faire face aux perturbations des possibilités d’éducation, d’emploi et des activités de subsistance. Associer cette jeunesse peut avoir des répercussions positives pour le développement de l’Afrique, en particulier dans la transformation et le développement socioéconomique, la gouvernance et la sécurité.