Dans un entretien, l’activiste camerounais s’exprime ainsi :”les Méthodes de la Gestapo qui persistent dans mon pays.
Dimanche 4 juin 2023 Chez nous à Loum ça va mal.
Depuis 3 h du matin l’armée et la gendarmerie ont cassé les portes des domiciles, ont fouillé et emporté des objets divers, procédé à des arrestations sommaires et massives.'”
Cet état de choses a mis toute la population de Loum en émoi. De telle sorte que nous nous interrogeons si nous sommes encore dans un état de droit où tout se fasse en violation des textes et lois et aussi et de l’intimité des personnes.
Lui même n’étant pas épargné ajoute “
Au moins 20 gendarmes militaires sont entrés chez moi, sans aucun mandat légal, à 4h30 par là, sont rentrés dans toutes les pièces, ont tout retourné et n’ont rien trouvé de suspect, et sont partis.
Près de trente minutes après, sont revenus m’interpeller où je me suis retrouvé avec une masse de pas moins de 500 personnes assises à même le sol en plein air sur la place des fêtes de LOUM.
Les contrôles d’usage et autres se font toujours jusqu’à ce moment. De temps en temps entrecoupées de scènes de violences.
Deux camions de la gendarmerie ont embarqué les citoyens pour une destination inconnue.
J’ai été autorisé à retourner chez moi suite à un malaise cardiaque. Mais ma carte d’identité y est restée.
Arrivé chez moi, je constate qu’après mon interpellation, l’armée est revenue chez moi, et a pénétré dans mon domicile en mon absence, et a remis tout sens dessus dessus. Je suis informé que mon employé et les voisins ont beau leur dire qu’on avait déjà fouillé chez moi, que rien n’a été fait.
Il ont même interpelé l’un de mes employés.
Je dois vous rappeller que ces incursions intempestives des forces de 3 ème ordre dans mon domicile, devient récurrent, toutes choses qui ont fini par nous rendre mon épouse et moi hypertendus.” Conclut-il.
Ce genre de contrôle qui relève du temps de maquis ne respecte pas des droits élémentaires des citoyens . A cette allure, personne n’est plus à l’abri de rien dans ce pays.