CAMEROUN: LA COOPÉRATIVE CA AIO VA INSTALLER LE PROJET D’UN CLUSTER FILIÈRES BANANE PLANTAIN ET POISSON À KRIBI

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Ce projet dit de « Ceinture agricole » permettra la création de 1 500 emplois ruraux par an, pendant cinq ans ; soit un total de 7 500 emplois au bout du compte.

La Coopérative agroforesterie industrielle de l’Océan (Coop CA AIO) entend installer un cluster filière banane plantain et un autre, filière piscicole. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Ceinture agricole » autour de Kribi, ville abritant un complexe industrialo-portuaire. Samuel Tony OBAM BIKOUE, le président du conseil d’administration (PCA) de ladite coopérative vient de lancer à cet effet, un appel à manifestation d’intérêt pour ceux qui aimeraient investir dans cette « Ceinture agricole ».

Ainsi, des parcelles sont mises en vente sur une période de 10 ans afin de permettre l’installation des producteurs dans ces deux filières. Le PCA indique que « Cette offre n’est valable qu’à condition que le nouvel acquéreur s’engage à ne produire sur son site pendant ladite période que la banane plantain avec irrigation et pratiquer la pisciculture hors sol dans des bacs ».

La Coopérative propose en retour de la mise à disposition des parcelles, des services tels que : la mise à disposition des semences sélectionnées à haut rendement et d’alevins de poissons de qualité ; la mise à disposition d’engrais, et d’alevins de poisson, l’incubation agro-pastorale, le montage des business plans, le placement en pépinière d’entreprises, etc.

C’est en novembre 2018 que ce projet avait été présenté par Henri EYEBE AYISSI, alors ministre de l’Agriculture. Ce dernier indiquait alors que le projet de « Ceinture agricole » nécessite un financement d’un montant de 5 milliards F. Cfa qui permettra la création de 1 500 emplois ruraux par an et pendant cinq ans. Ce qui fera un total de 7 500 emplois au bout du compte.

Dans la vision stratégique qui sous-tend cette « Ceinture agricole », il s’agit entre autres, selon le ministère en charge de l’Agriculture, de nourrir le grand flux des populations qui convergent à Kribi, « le nouvel eldorado portuaire, industriel, touristique et le bassin de milliers d’emplois ».

Aussi, il est question d’assurer l’exportation des produits agricoles camerounais en qualité et en quantité à travers le port en eau profonde de Kribi, la création des unités de transformation des produits agricoles issus de la « Ceinture » à Mbébé et dans la zone industrielle de la place portuaire.

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