LA LIBERTÉ DE LA PRESSE A ENCORE À DIRE AU CAMEROUN

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La journée internationale de la Liberté de la Presse s’est célébrée le 03 mai 2021. Vues les attaques contre les journalistes ces derniers temps, le climat n’est pas du tout favorable pendant l’exercice du métier.

 « L’information comme bien public ». C’est le thème de la journée internationale de la Liberté de la presse de l’année 2021. Cette Journée affirme la nécessité de défendre l’information comme un bien public, souhaite explorer ce qui peut être fait dans la production, la distribution et la réception de contenu pour renforcer le journalisme et faire progresser la transparence et l’autonomisation tout en ne laissant personne de côté. Le thème de la Journée mondiale est d’une pertinence particulière pour tous les pays du monde car il prend en compte l’évolution d’un système de communications qui a un impact sur notre santé, les droits de l’homme, les démocraties et le développement durable.

Le Cameroun cependant est en arrière face à la liberté professionnelle de ses journalistes. Dans le métier, il est très compliqué de tout dire face à certains aspects politiques, économiques ou autres.  Le pays se classe des lors au 135eme sur 185 au classement mondial de la liberte de la liberte de la presse 2021. Il perd une place compare à l’année 2020. À l’origine de cette situation la multiplication des atteintes à l’exercice du journalisme. La nouvelle expression se propose des lors de réaliser un abécédaire simplifie des grands marqueurs de la situation de la presse au Cameroun au cours des dernières années.

Les scènes de violences effectuées contre les journalistes sont nombreuses au Cameroun. La dernière à avoir fait la chronique est l’attaque portée contre une équipe de la chaine de télévision Canal 2 le 29 avril dernier à Yaoundé. Selon les informations rendues publiques par le Rédacteur en chef délégué de cet organe de presse, des agents de la Mairie de Yaoundé 5 s’en sont pris à ses journalistes au cours d’un reportage. Reprochant notamment à ces derniers d’avoir entrepris d’interviewer un agent de sécurité qui se serait porté volontaire pour cet exercice. «…alors que l’équipe se préparait à commercer le tournage, une horde de gros bras de la mairie, en furie, leur est tombé dessus ; saisissant brutalement micro et caméra.

Par reflexe professionnel, le caméraman Bertrand TSASSE a voulu protéger son équipement. Une attitude qui lui a valu d’être copieusement bastonné. Sa caméra endommagée a été dans la foulée confisquée…il s’en sort avec des lèvres tuméfiées, une dent cassée, sa tenue déchirée et baignant dans le sang. Concomitamment, Hycent CHIA a reçu des gifles après de longues minutes de brimade…» a indiqué dans un communiqué Rodrigue TONGUE.Si les atteintes à la liberté de la presse se manifestent par des violences à l’endroit des journalistes, peut-on réellement dire qu’il y a liberté de la presse au Cameroun ?

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