Le Cameroun s’est joint au reste du monde le 16 octobre 2021 pour célébrer la journée mondiale de l’alimentation sous le thème : Agir pour l’avenir, améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie.
Le ministre de l’agriculture et du développement rural Gabriel MBAIROBÉ a présidé les activités de la journée mondiale de l’alimentation hier, au Musée national du Cameroun à Yaoundé. Devant un parterre d’invités constitué de membres du gouvernement et des représentants des corps diplomatiques, le membre du gouvernement n’a pas manqué de relever l’importance et les défis de cette 41 ème journée qui se célèbre pour une deuxième fois dans un contexte de covid 19.
« Les problématiques de la nutrition sont assez importantes. Aujourd’hui il est question d’améliorer la production, améliorer la productivité et produire de manière diversifiée pour qu’aucun citoyen ne s’ouvre de mal nutrition. Tout cela devra se faire avec le respect et la productivité et de l’environnement », a affirmé le ministre Gabriel MBAIROBÉ pendant cette cérémonie.
Dans le cadre de l’amélioration de la productivité il est question de garantir les structures de consommations et de productions et des filières alimentaires et agricoles inclusives aux niveau local, régional et mondial en garantissant des systèmes résilients et durables dans un contexte climatique et environnemental. Autres objectifs soulignés: améliorer la nutrition à travers l’élimination de la faim, l’atteinte de la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition sous toutes ses formes, notamment à travers la promotion d’aliments nutritifs et un meilleur accès à une alimentation saine, protéger l’environnement qui doit être restauré afin de promouvoir l’utilisation durable des écosystèmes terrestres et marins et lutter contre le changement climatique à l’aide de systèmes agroalimentaires efficaces, inclusifs, résilients et durables. Pour clore, améliorer les conditions de vie en mettant en avant la croissance économique inclusive en réduisant les inégalités dans la société.
En présence des invités, la question du coût élevé de certaines denrées a été soulevée à savoir le poisson, le blé, le maïs et la viande qui ne sont pas abordable à toutes les couches sociales. À cette préoccupation l’on note les difficultés liées au transport avec le manque de routes, de stockages. L’ambiance détendue au cours de cette journée nourrie par la présence de plusieurs producteurs a permis de donner espoir aux consommateurs.
«Aujourd’hui c’est un challenge parce que la démographie grimpe plus vite que nos systèmes alimentaires. Et il faut que nous rendons disponible l’alimentation et la bonne alimentation sur toute l’étendue du territoire national.» a déclaré le ministre de l’Agriculture et du développement rural .
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