Le Cameroun a franchi une étape majeure dans la protection de ses enfants vulnérables avec le lancement officiel, le 14 novembre 2024, du Child Protection Information Management System (CPIMS+), un système de gestion des informations des cas de protection de l’enfance. L’événement, qui s’est tenu à Yaoundé, a été organisé par le Ministère des Affaires Sociales (MINAS) en collaboration avec l’UNICEF, et a réuni des acteurs clés du secteur de la protection de l’enfance, ainsi que des représentants du gouvernement camerounais et de l’UNICEF.
Un outil clé pour la protection de l’enfance
Le CPIMS+ a pour objectif principal d’améliorer la protection des enfants vulnérables à travers une gestion centralisée et sécurisée des données. Ce système permettra de collecter, stocker et partager des informations relatives aux cas de protection de l’enfance, assurant ainsi un suivi plus efficace et une coordination renforcée entre les acteurs impliqués dans la protection des enfants.
Le système CPIMS+ repose sur une base de données sécurisée, qui donne accès à des informations actualisées et fiables. Ces informations seront utilisées par les travailleurs sociaux, les autorités locales, ainsi que par les intervenants des organisations partenaires, pour prendre des décisions éclairées et garantir une prise en charge adéquate des enfants en situation de vulnérabilité.
Des acteurs de la société civile unis pour un objectif commun
La cérémonie de lancement a été présidée par Madame le Ministre des Affaires Sociales, qui a souligné l’importance de ce système pour renforcer la protection des enfants au Cameroun. En sa présence, les représentants de l’UNICEF et des acteurs du gouvernement ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour garantir un environnement plus sûr et plus protecteur pour les enfants du pays.
Pour les autorités, le lancement du CPIMS+ marque un tournant dans la gestion des données liées à la protection de l’enfance. Ce système va non seulement améliorer l’accès aux informations cruciales, mais aussi renforcer la coopération entre les différents acteurs de la chaîne de protection, afin de mieux répondre aux besoins des enfants vulnérables.
Un modèle pour l’avenir de la protection de l’enfance
Le CPIMS+ constitue également un modèle en matière de gestion des informations sur les enfants vulnérables dans la région. Il offre une solution informatique moderne et sécurisée qui répond aux standards internationaux de confidentialité et de sécurité des données, tout en respectant les principes de droit de l’enfant.
Les données collectées via le CPIMS+ serviront à élaborer des politiques publiques plus ciblées et plus efficaces en matière de protection de l’enfance, et à fournir aux autorités locales les outils nécessaires pour intervenir rapidement en cas de besoin.
Renforcer la collaboration pour une meilleure protection
Un des principaux atouts du CPIMS+ est la facilitation de la collaboration entre les divers intervenants du secteur de la protection de l’enfance. En regroupant les informations provenant de multiples sources, le système permet une meilleure coordination des efforts entre les travailleurs sociaux, les autorités judiciaires, la police, ainsi que les organisations de la société civile. Cette approche intégrée permettra de renforcer la capacité du Cameroun à lutter contre l’exploitation et les abus envers les enfants, en favorisant une réponse rapide et coordonnée.
Un avenir prometteur pour la protection des enfants au Cameroun
En conclusion, le lancement du CPIMS+ est une avancée significative pour la protection des enfants vulnérables au Cameroun. Ce système innovant constitue un outil précieux pour améliorer la gestion des cas de maltraitance et renforcer la coordination entre les différents acteurs du secteur. En centralisant les informations et en facilitant leur accessibilité, il permet d’intervenir plus rapidement et efficacement pour protéger les enfants.
Avec ce nouveau système, le Cameroun se positionne comme un modèle de protection de l’enfance dans la région. Si le CPIMS+ est mis en œuvre avec succès, il contribuera à transformer la façon dont les cas de maltraitance sont gérés et pourra servir de base pour l’élargissement de la protection des enfants à d’autres pays d’Afrique centrale.