LE CONSEIL DE L’UE APPROUVE DES SANCTIONS CONTRE LES AUTORITES NIGERIENNES POUR PRESERVER LA DEMOCRATIE

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Le Conseil de l’Union européenne a récemment adopté des sanctions contre les autorités nigériennes en réponse au coup d’État militaire qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum en juillet. Ces sanctions incluent le gel des avoirs et des interdictions de voyager pour les individus et entités impliqués, mais ne ciblent pas les terroristes, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Elles sont dirigées contre ceux qui menacent la stabilité, la démocratie, l’État de droit au Niger et la paix régionale.


Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a souligné que l’UE avait condamné le coup d’État au Niger dès le début. Cette décision renforce le soutien de l’UE aux efforts de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.

Cependant, il semble que la CEDEAO a suspendu temporairement ses plans d’intervention militaire en raison des pourparlers engagés par les militaires nigériens avec l’organisation régionale. Les menaces de sanctions, d’intervention militaire et d’invectives continuent d’affluer à l’encontre de la junte nigérienne.

Pendant ce temps, les États-Unis ont montré leur volonté de nouer des relations avec les nouvelles autorités du Niger, tandis que les autorités nigériennes elles-mêmes ont confirmé leur disposition au dialogue avec la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme.

Le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, a souligné que le dialogue est actuellement privilégié par la CEDEAO, et que l’intervention militaire n’est pas la meilleure solution pour résoudre la situation au Niger. Il a encouragé la poursuite des négociations.