Le Minepia met le cap sur l’autosuffisance en poisson et en lait

0
99

Le secteur de l’élevage, des pêches et des industries animales au Cameroun entre dans une phase de transformation majeure. Lors de la rencontre annuelle des services du ministère, le ministre Taïga a fixé un objectif ambitieux : atteindre l’autosuffisance en poisson et en lait, réduisant ainsi la dépendance du pays vis-à-vis des importations.


Un diagnostic sans concession

Le ministre a mis en lumière un défi crucial : le manque de données fiables sur la production et la commercialisation dans ces secteurs.

« Il nous faut évaluer, maîtriser les circuits de sortie et mieux identifier les acteurs en activité », a-t-il souligné. Cette lacune freine le développement des filières et la mise en place de stratégies adaptées.

Des objectifs ambitieux et concrets

Les deux jours de travaux ont permis d’élaborer des plans d’action pour concrétiser cette ambition, en lien avec la politique nationale d’import substitution.

« L’arrêt des importations de poulet et de porc prouve que nous sommes capables de réussir », a affirmé le ministre Taïga.

Un appel à l’action et des outils de suivi

Pour atteindre cet objectif, le ministre a encouragé ses collaborateurs à s’engager davantage.

« Produire du poisson frais et le rendre accessible à tous fait partie de nos missions principales », a-t-il déclaré.

Des contrats de performance et des plans de travail rigoureux seront mis en place pour mesurer les progrès réalisés et ajuster les stratégies. Ces outils permettront de garantir un suivi efficace des actions engagées.

Des enjeux économiques et sociaux majeurs

L’autosuffisance en poisson et en lait pourrait transformer l’économie camerounaise en :

              •            Créant des emplois tout au long des chaînes de valeur.

              •            Réduisant la dépendance aux importations, source d’économies substantielles.

              •            Renforçant la sécurité alimentaire, essentielle pour le bien-être des populations.

Une vision pour l’avenir

La réussite de cette ambition repose sur une coordination étroite entre les acteurs publics et privés, ainsi qu’un engagement collectif pour faire du Cameroun un modèle en matière de production locale.

Les prochaines années s’annoncent décisives pour le secteur de l’élevage et des pêches, véritable levier de développement économique et social.