Cette mesure a été prise le 18 août 2021, par NASERI Paul BEA, gouverneur de la région du Centre. Ce dernier accorde un délai d’une semaine aux propriétaires desdits véhicules pour se mettre en conformité.
Les véhicules circulant avec des plaques d’immatriculation non conformes (plaques diplomatiques, Cemac, immatriculation temporaire, châssis) « seront désormais interpellés et conduits en fourrière ». C’est la substance du communiqué qu’a signé NASERI Paul BEA, gouverneur de la région du Centre, le 18 août 2021. L’autorité administrative accorde à cet effet, un délai d’une semaine aux propriétaires desdits véhicules pour se mettre en conformité.
La note du gouverneur indique que les plaques d’immatriculation réflectorisantes sont « obligatoires » et chacune est constituée par une pièce rapportée fixée sur le véhicule « d’une manière inamovible, la surface portant le numéro d’immatriculation étant tournée vers l’extérieur ». Ces plaques sont homologuées par le ministère des Transports, précise le texte. Or des véhicules avec des plaques collées, contrefaites ou portant simplement le nom de leurs propriétaires circulent dans sa circonscription administrative, notamment à Yaoundé.
Cependant cette mesure de NASERI Paul BEA n’est pas nouvelle. En 2012, le ministre des Transports d’alors, Robert NKILI, avait lancé une opération coup de poing visant à identifier tous les véhicules qui roulent dans le pays sans plaque d’immatriculation respectant les normes de la Cemac. Joseph BETI ASSOMO, alors préfet du Mfoundi, avait également mené une opération similaire en 2009.
