“Quand tu ouvres la bouche, ne ferme pas les yeux”. Cette maxime a donné le ton lors d’un séminaire marquant organisé par l’Association Réconciliation and Développement RADA, le 30 juin dernier à l’hôtel Somatel à Yaoundé. Le défi? Sensibiliser sur les impacts dévastateurs des régimes alimentaires malsains au Cameroun, et prôner l’adoption d’une législation clé sur l’étiquetage de la face principale des emballages des produits alimentaires.
En effet, l’étiquetage adéquat des aliments s’avère être l’outil par excellence dans le combat contre les maladies non transmissibles (MNT). Ces maladies, qui incluent le diabète, le cancer et les maladies cardiaques, sont responsables de pas moins de 43% des décès au Cameroun, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Pour répondre à ce fléau, une législation sur l’étiquetage normalisé et contextualisé des produits alimentaires est nécessaire. Non seulement elle renseignerait sur la présence et la quantité de nutriments dans les denrées alimentaires, mais elle pourrait aussi jouer un rôle crucial dans la réduction des risques liés à l’alimentation.
La responsabilité ne repose pas uniquement sur les épaules des consommateurs. Les industries alimentaires se doivent également d’adopter une attitude proactive en se conformant aux prescriptions de l’OMS pour le bien-être de la population. Cette législation serait une étape déterminante pour l’avenir de la santé publique au Cameroun.
Pour rappel, l’Association Réconciliation and Développement RADA-Cameroon est une organisation à but non lucratif qui œuvre pour le développement communautaire.