LUTTE CONTRE LA CORRUPTION : ÉTOUNDI NGOA SANCTIONNE DES DIRIGEANTS D’ÉCOLES PUBLIQUES PRIMAIRES

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S’étant rendus coupables d’indélicatesses dans l’exercice de leurs fonctions et pratiques de corruption, six directeurs d’écoles publiques primaires ont été relevés de leurs fonctions.


Ils sont six directeurs des écoles publiques, ils ont été sanctionnés par le Professeur Laurent Serge ETOUNDI NGOA, ministre de l’Education de base (Minedub). Il s’agit des dirigeants de la Government Bilingual primary school de Puma dans le département de la Sanaga-Maritime, de l’école publique de Bossock à Esse dans le département de la Méfou-et-Afamba. Sont également concernés par cette sanctions, quatre directeurs des écoles dans le département du Mbam-et-Kim, à savoir le chef de bureau des activités post et péri scolaires, à l’inspection d’arrondissement de l’éducation de base de l’arrondissement de Mbangassina, les directeurs de l’école publique Groupe 1 et Groupe 2 de la même ville, et celui de l’école publique d’application Groupe 1 de Ntui,

Il est reproché à ces derniers, des faits de corruption. Selon le Pr Laurent Serge ETOUNDI NGOA, ils ont tous été relevés de leurs fonctions « pour indélicatesses dans l’exercice de leurs fonctions et pratiques de corruption constatées et avérées au terme d’investigation appropriée ».

On voit ainsi que le Minedub demeure constant, car ce n’est pas la première fois que ce type de sanctions intervient de sa part. On se souvient qu’il avait suspendu de leurs fonctions et pour ces mêmes pratiques, cinq directeurs d’écoles primaires publiques des régions du Centre et de l’Extrême-Nord, en janvier dernier.

Il faut rappeler que dans le cadre d’une campagne nationale dénommée « rentrée scolaire 2020-2021 sans corruption », la Commission nationale anticorruption (Conac) a parcouru le Cameroun du 19 au 23 octobre pour avait-elle dit, « sensibiliser les élèves et les enseignants aux valeurs d’intégrité comme gage d’un Cameroun sans corruption ».

Cela n’aura donc pas suffi pour conscientiser les uns et les autres. Déjà, dans son rapport 2019 sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun rendu public le 17 décembre 2020, le Minedub apparait en 8ème position dans le classement de la Conac, avec 248 dénonciations via son numéro vert.

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