Savina AMMASSARI l’a fait au cours d’une audience qu’elle a eu avec le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire. Une plaide pour la suppression des frais supportés par les ménages a été faite par la directrice Pays de l’ONUSIDA.
À l’issue de l’audience que lui a accordée Alamine Ousmane MEY, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), le 25 juin 2021, Savina AMMASSARI, directrice pays du Programme des Nations unies sur le VIH-sida s’est confié.
« J’ai prié le Minepat de s’assurer que la ligne budgétaire pour la suppression de ces paiements soit prise en compte dans la nouvelle loi et approuvée plus tard dans l’année » dit-elle. La directrice de l’Onusida au Cameroun déplore qu’il y ait encore 70% des paiements des frais pour les services liés au VIH-sida supportés par les ménages. Ce qui pose un véritable problème d’accès aux soins pour les personnes vulnérables.
Toutefois Savina AMMASSARI félicite le pays pour la suppression des frais pour les services liés au VIH-sida. Elle déclare : « Tout cela est aujourd’hui gratuit et c’est un soulagement pour les ménages ». Selon elle, la suppression de ces « barrières financières » a permis un accroissement important à l’accès aux soins. Notamment en ce qui concerne les dépistages, l’examen de charge virale, les consultations et même la première visite prénatale.
Rappelons que le gouvernement camerounais a instauré la gratuité des tests de dépistage, des consultations et examens biologiques du VIH-sida dans le pays depuis le 1er janvier 2020. Le but étant d’améliorer la prise en charge des malades. Mais, cette gratuité concerne les consultations médicales et prénatales, le dossier médical, les examens de suivi biologique (CD4 et charge virale).
Elle concerne également, les tests de dépistage précoce du VIH pour les enfants, les médicaments antirétroviraux (ARV) et les médicaments de prévention des infections opportunistes, d’après la décision du ministre de la Santé publique (Minsanté) du 4 avril 2019 fixant les modalités d’accès et de suivi des populations aux services de dépistage et de prise en charge du VIH dans les formations sanitaires publiques et les organisations à base communautaires.