Yaoundé, 11 décembre 2024 – La lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) s’intensifie au Cameroun avec une concertation nationale organisée par CARE Cameroun. Cette rencontre a réuni des acteurs de la société civile, des administrations publiques et des responsables gouvernementaux pour aborder les obstacles liés à la prise en charge judiciaire et juridique des survivants.
Un fléau persistant malgré les efforts
Les violences basées sur le genre, qui affectent principalement les femmes et les filles, continuent de proliférer au Cameroun sous diverses formes :
• Violences physiques
• Violences sexuelles
• Violences psychologiques
• Violences économiques
Malgré l’existence de lois comme le code pénal condamnant ces actes, le chemin vers l’éradication reste semé d’embûches.
Vers des solutions concrètes
Lors de la rencontre, plusieurs recommandations ont émergé :
1. Renforcement des plateformes collaboratives : Les organisations de la société civile ont plaidé pour des mécanismes interactifs regroupant tous les acteurs pour un accompagnement global des survivants.
2. Formation et sensibilisation : Les leaders d’opinion, les forces de l’ordre et les professionnels de santé doivent être formés pour mieux soutenir les survivants.
3. Création de tribunaux spécialisés : Martine ONGOLA, Directrice de la Promotion Sociale de la Femme au Minproff, a proposé des juridictions dédiées à la répression des VBG.
4. Mobilisation des femmes : L’appropriation de leurs droits par les femmes elles-mêmes est essentielle pour faire avancer la lutte.
Un engagement renouvelé
La représentante de CARE Cameroun a réaffirmé l’engagement de l’organisation à soutenir la lutte contre les VBG, tout en insistant sur l’importance d’une coordination renforcée entre les parties prenantes.
Cette réunion symbolise une avancée importante dans la lutte contre les VBG au Cameroun. Ensemble, les acteurs s’engagent à œuvrer pour une société plus juste et équitable, où les droits des femmes et des filles seront pleinement respectés.