Ils sont 4 malfrats au total, qui sont tombés dans le filet tendu par la brigade TER de Foumban. On les accuse d’avoir agressé un moto taximen à l’aide d’un pistolet artisanal.
C’est suite à la plainte de la victime, le prénommé Assan, que la brigade de gendarmerie de Foumban s’est lancée à la chasse aux agresseurs.
Pour la petite histoire, le conducteur de moto Assan a été agressé récemment, aux environs de 23 heures, dans le quartier Njidaré à Foumban. Cette nuit là, un individu à l’allure sans suspicion, stoppe le moto taximan et lui propose une destination inconnue. Le temps n’a pas été long pour les échanges, car soudainement des complices surgissent pour neutraliser notre malheureux conducteur. À l’aide d’un pistolet de fabrication artisanale, ils obligent Assan à leur donner de l’argent. Malheureusement pour eux le butin a été plutôt maigre: un téléphone portable (ancienne marque) et une modique somme de 1500 francs cfa (moins de 3 dollars), a t -on appris. Mission terminée, ils fondent dans la nuit noire, après avoir administré des gifles et claques inoubliables à la victime, tout en l’invitant à marcher avec plus d’argent prochainement. Assan, sans perdre de temps s’est rendu à la brigade de gendarmerie, et a porté plainte contre inconnu pour agression.
L’information se répand comme une traînée de poudre dans la cité des arts. L’un des agresseurs serait bien connu du milieu. L’adjudant chef Motho Luc et ses éléments active à volonté l’ enquête. Leur détermination à mettre la main sur les auteurs va conduire à l’interpellation dans une buvette, d’un certain Alassa, âgé de 19 ans, en possession d’un pistolet artisanal avec à l’intérieur des « cartouches calibres 12 » prêt pour l’utilisation.
Après avoir nié les faits qui lui sont reprochés, il semble tout de même connaître ceux qui auraient fait le coup. Et comme par miracle, son exploitation va mener à l’arrestation des 3 autres suspects notamment les prénommés Adamou (19 ans), Zounedou (20 ans) et Daouda (19 ans).
Dans son souci à inviter davantage les populations à collaborer avec les forces de l’ordre, le capitaine commandant la compagnie de Foumban Idrissou Njapa, a présenté ces suspects à la presse le mardi 18 décembre 2017 à 12 heures sur l’esplanade de la compagnie.
Sur la question de savoir ce que l’un des suspects faisait avec une arme dans la nuit, surtout dans un bar? Réponse simple, mais sidérante : << j’étais à la recherche d’un acheteur>>. Heureusement que le vrai acheteur a été l’homme au béret rouge.
Le capitaine Njapa Idrissou en a profité pour dire leur engagement à mettre hors d’état de nuire tout malfrat, dans ce département où l’insécurité fait la une des conversations.