En préparation au lancement des travaux de reconstruction de l’axe vital Mora-Dabanga-Kousseri prévus pour décembre 2023, des mesures d’urgence sont actuellement en cours sur les tronçons Tildé-Maltam et Waza-Dabanga. Il est impératif que les paiements aux entreprises mobilisées pour ces travaux soient prioritaires.
Ces directives ont été données lors de la revue des projets du réseau nord, le 19 septembre 2023, aux services financiers du ministère des Travaux Publics (MINTP). Cette action vise à maintenir la circulation sur cette route cruciale en attendant le démarrage des travaux de reconstruction, financés conjointement par la Banque Mondiale et l’État du Cameroun.
Sur le tronçon Tildé-Maltam, l’entreprise Sadjo Baba est en charge des travaux, qui consistent à améliorer la chaussée sur 12 kilomètres pour éviter les zones boueuses. Depuis trois semaines, elle a effectué des travaux de scarification, de mise en forme de la chaussée, ainsi que des ajouts de gravier non traité avec compactage. Cependant, cette option technique ne fait pas l’unanimité au sein du MINTP, qui recommande l’arrêt des terrassements qui fragilisent la chaussée déjà sollicitée par de gros véhicules.
Sur la section Waza-Dabanga, avec l’arrivée des fortes pluies, les travaux de maintien de la circulation ont été confiés à l’entreprise SOTCOCOG. Cette entreprise se concentre sur le traitement des points critiques. Sur la section Mora-Dabanga, la même entreprise finalise le bitumage de trois kilomètres et demande le paiement de ses décomptes. Le Ministre des Travaux Publics a insisté sur la nécessité de prioriser le paiement des entreprises mobilisées pour accélérer les travaux et les achever avant le lancement du Projet pour l’amélioration de la connectivité, la résilience et l’inclusion le long du Corridor routier (Pacri).
Malgré les progrès dans les travaux de maintien de la circulation, l’axe Mora-Dabanga-Kousseri est continuellement dégradé par le passage de camions poids lourds surchargés, ce qui endommage la chaussée et provoque des interruptions régulières du trafic pendant la saison des pluies. Cette situation rend difficile l’intervention d’urgence de l’entreprise SOTCOCOG, qui est souvent contrainte de reprendre les travaux sur les sections déjà traitées.