Malantuen : 2 coupeurs de route interpellés par la gendarmerie.
"Les deux suspects ont blessé certaines victimes avant de les dépouiller de l'argent et téléphones portables. Il s’agit des prénommés Ngouh 41 ans et Idrissou 24 ans, qui ont été presentés à la presse le mercredi dernier.
« Les deux suspects ont blessé certaines victimes avant de les dépouiller de l’argent et téléphones portables. Il s’agit des prénommés Ngouh 41 ans et Idrissou 24 ans, qui ont été presentés à la presse le mercredi dernier.
Pour la petite histoire, Idrissou et Ngouh feraient partie d’un gang de 8 coupeurs de route, qui sèment terreur et malheur sur l’axe Manki & malentuen, dans le département du Noun. D’après nos sources, ces malfrats ont fait irruption sur la voie publique, récemment aux alentours de 19 heures, précisément dans le village » Mataham » situé dans l’arrondissement de Malentuen. À l’aide des tronc d’arbre, ils parviennent à immobiliser plusieurs véhicules de transports. Avec des armes de fabrication artisanale, les bandits obligent les occupants des voitures à se coucher à plat ventre à même le sol. Par la suite ils vont dépouiller les uns et les autres de l’argent, téléphones portables et d’autres biens matériels. Certains passagers ont été passés à tabas et d’aucuns blessés par leurs bourreaux.
Mission terminée, les hors la loi vont se faufiler tranquillement, dans la broussaille sans savoir que la brigade de gendarmerie de Malentuen, informée, est déjà sur leur piste. Dans cette broussaille 6 malfaiteurs sur les 8 vont fondre dans la nuit noire. Tandis-que Idrissou et Ngouh vont rentrer dans leurs abris, après avoir enfoui leurs armes sous des toitures en paille.
Pêchés de façon inattendue par l’adjudant chef major, Tchenda Claude, commandant de la brigade de Malentuen et ses éléments, les suspects nieront avoir quitté leur demeure. Sur la question de savoir s’ils avaient des armes quelconques en leur possession, ils auraient tout de même nié en bloc, jusqu’à ce que les hommes aux bérets rouges dénichent avec eux leur cachette. À l’intérieur, ces armes des munitions de calibre « 12 ».
Conduit manu militari à la brigade plusieurs victimes commerçants, convoqués le lendemain à la brigade de gendarmerie, ont reconnu leurs bourreaux, tout en rappelant qu’ils étaient au nombre de 8. Les uns arboraient des cagoules, mais pas eux.
En les présentant à la presse, à l’esplanade de la compagnie de gendarmerie de Foumban, le capitaine Idrissou NJapa, commandant de compagnie, en a profité pour dire leur détermination et volonté à mettre hors d’etat de nuire tout malfrat dans le Noun. Une lutte qui demande la collaboration franche et sincère des populations.