MBAM ART 2017 SOUS FOND DE DÉSOLATION.

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Le festival culturel des peuples du Mbam aura connu de grosses déceptions et surprises en cette édition qui était annoncée pour être des plus grandes si l’on ne s’en tient qu’à la communication faite autour de l’événement.

Au delà du côté festif qui aura marqué le festival et que semblaient ignorer les festivaliers de Bafia, il est à noter que l’édition du Mbam Art qui vient de s’achever aura connu des moments de désolation quelque fois justifiés par des signes et parfois des actes décisifs qui indubitablement ont fait jaser même les visiteurs venus d’ailleurs.

Le premier signe était l’état dans lequel se trouvait la ville de BAFIA le matin du jeudi 21 novembre, jour du grand lancement et du culte multireligieux d’ouverture devant les autorités étatiques. Grande était la déception des visiteurs encore plus celle des autochtones de retrouver l’axe central sale de boue depuis l’entrée de la ville et sur au moins 1km. Selon les riverains, le maire actuel de la ville a instruit les travaux de remplage de nids de poules de cet axe à l’aide de la terre, mais que les exécutants seraient allés en prendre une qui était plutôt très boueuse au lieu de la latérite. Or il s’avère donc qu’il ait plu toute la nuit et même en matinée et le résultat est celui auquel personne ne se serait jamais attendu. Cette route qui fait déjà la honte de BAFIA en a fait davantage en ce jour où la ville a reçu les autorités étatiques et un très grand nombre de touristes. Cette route d’entrée principale de la ville devrait à ce jour être aménagée par les élites et forces vives de BAFIA pour faire bonne figure lors des grandes cérémonies telles que le Mbam Art le cas échéant et le tour cycliste international Chantal Biya pour ne citer que celles là.

Le second acte est celui de l’absence de l’église catholique lord du culte oecuménique d’ouverture. Un acte qui a sidéré bon nombre de personnes et attiré l’attention des curieux. Que s’est-il passé ? Pourquoi les prêtres ne sont-ils pas là? Le comité d’organisation ne les a-t-il pas invités? Voilà quelques questions que se posent les chrétiens catholiques de BAFIA.
Mais des propos recueillis nous feront comprendre que tout ce qui s’est passé aurait un lien étroit avec les décès de l’abbé Armel Collins et de Mgr Jean marie Benoît dont la messe en la mémoire sera dite le 10 décembre prochain en la cathédrale saint Sébastien de BAFIA par Mgr Abraham KOME, administrateur apostolique du diocèse.

Voilà qui vient raviver le débat sur le débat mystique de cette affaire qui est rentrée dans les oubliettes comme pleine d’autres bien que des enquêtes aient été entamées comme pour les autres bien connues jusqu’ici.

Si donc cette thèse de monsieur tout le monde avait quelque chose de juste, Mbam Art serait donc la première victime d’une longue liste d’autres à cause sans doute de la non dénonciation des coupables des décès de mai et de la profanation de la cathédrale.

C’est en réalité sur cette note de désolation que s’est refermé le festival des peuples mbamois, édition 2017 qui avait pourtant bien commencé en début de semaine à NgambéTikar dans le Mbam et Kim.

Eric Ombolo

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