Les enseignants, qui sont parmi les fidèles des églises, attendent le soutien de leurs guides spirituels, les évêques, prêtres, pasteurs et imams, depuis le début de l’année scolaire. Ils demandent justice, mais se demandent pourquoi leurs guides religieux restent silencieux.
Cela soulève des questions sur le rôle des leaders religieux et sur le sens de leurs sermons et prêches s’ils ne soutiennent pas les enseignants dans leur quête de justice. Ils continuent de percevoir des contributions spirituelles des enseignants, comme des dîmes et des dons de culte, tout en restant silencieux face à leur souffrance.
Les leaders religieux devraient normalement défendre la justice et la morale. Le mutisme actuel soulève des questions sur leur engagement envers des causes justes. La Conférence épiscopale du Cameroun, les synodes, les consistoires et même les églises de réveil sont accusés de rester silencieux.
Les imams ne semblent pas non plus répondre à l’appel. Les enseignants se sentent abandonnés malgré leur engagement dans leurs lieux de culte et leurs contributions financières.
Il est temps pour les leaders religieux de se rappeler que lutter pour la justice est une obligation morale et que leur intervention peut avoir un impact significatif. Ne pas soutenir les enseignants équivaut à choisir l’injustice et à aller à l’encontre de leurs propres enseignements.