Le célèbre avocat du Cameroun a rendu l’âme aux premières heures du jeudi 16 septembre 2021 à l’hôpital Laquintinie de Douala des suites de maladie. Plusieurs acteurs de la société civile rendent un hommage mérité à ce dernier.
Le jeudi 16 septembre 2021, Camer Press Agency apprend de source bien introduite, la mort du célèbre avocat Me NGALLE MIANO. Pour l’éditorialiste Edouard KINGUE, le Cameroun perd un très grand combattant. « Clap de fin pour Me NGALLE MIANO. Avec les Mr MUNA, YONDO Black, TCHOUNGANG…il faisait partie de ces avocats (Société Civile) qui ont joué un rôle important au début des années 90 dans la lutte pour le retour aux libertés et à la démocratie », écrit-il.
Me Christian NTIMBANE BOMO se rappelle de ses bons moments avec le défunt. « Jean–Paul NGALLE MIANO, le maître des maîtres, mon maître s’en est allé. Sur ces photos, il y a quelques temps, au mythique café de la paix à Paris, où nous avions parlé spiritualité. Nous réfléchissons sur le temps qui passe. De son évolution. Et de l’homme dans ce temps. Sa trajectoire. Tu soutenais cette approche du philosophe allemand Arthur SCHOPENHAUER, que tu lisais beaucoup, et selon laquelle, le temps est statique », écrit l’avocat.
« C’est le même jour, et la même nuit qui sont là. Mais, ce sont plutôt les hommes qui vieillissent et passent. Et moi d’analyser que si le temps, était statique, la planète ne vieillirait pas. Car ce qu’on appelle changement climatique, est en réalité, le vieillissement de cette terre qui finira par disparaître, un jour. Ce sera la fin du monde qui verra apparaître dans les nuées le grand juge de l’humanité », ajoute-t-il.
« Ce matin, en apprenant ton départ, j’ai pensé à continuer dans mon flot de larmes, nos philosophies sur cette autre pensée de SHOPENHAUER qui correspond bien à cette autre vie, la vraie, après celle-ci, dans la Nouvelle Jérusalem, celle céleste. » Ajoutons qu’à l’espérance de l’immortalité de l’âme se rattache toujours celle d’un monde meilleur, preuve que le monde actuel ne vaut pas grand-chose » Arthur SHOPENHAUER. Ton fils comme tu m’appelais affectueusement », conclut Maître Christian NTIMBANE BOMO
