La 139e édition de la Journée Internationale du Travail, célébrée le 1er mai 2025 à la Place de l’Indépendance de Ngaoundéré, a offert une scène vibrante à l’expression de l’engagement collectif en faveur du travail décent et du dialogue social. Sous la présidence du Gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar, cette célébration a réuni des milliers de travailleurs venus réaffirmer leur attachement à la justice sociale et à l’éthique professionnelle dans un contexte national tourné vers la cohésion et la stabilité.
Une mobilisation exemplaire de l’Université de Ngaoundéré
Parmi les institutions les plus en vue, l’Université de Ngaoundéré s’est démarquée par sa mobilisation remarquable. Conduite par son Recteur, le Professeur Mamoudou Abdoulmoumini, l’université a participé activement au défilé aux côtés du Syndicat National des Personnels d’Appui des Universités d’État du Cameroun (SYNAPAUC). La cohésion des personnels administratifs, techniques et de soutien a témoigné de la vigueur du dialogue social au sein de cette grande institution de l’enseignement supérieur.
Le SYNAPAUC, fort de son engagement en faveur des droits des travailleurs universitaires, a salué la politique d’ouverture prônée par le Recteur. À travers une gouvernance concertée, le Professeur Abdoulmoumini a su instaurer un climat apaisé et dynamique, basé sur l’écoute, la disponibilité et la recherche de solutions collectives aux préoccupations des agents. Sa posture managériale, résolument tournée vers l’inclusivité, a été unanimement saluée lors de la célébration.
Le dialogue social comme levier de performance universitaire
La participation active de l’Université de Ngaoundéré à cette fête du travail ne relève pas d’un simple rituel institutionnel. Elle incarne un choix stratégique : faire du dialogue social un pilier de la gouvernance universitaire. Loin des logiques autoritaires, la concertation avec les partenaires sociaux, syndicats, associations professionnelles et personnels à tous les niveaux, s’est révélée un levier de performance, d’innovation et de stabilité.
Dans son intervention, le Recteur a rappelé que le bien-être du personnel est une priorité et que les avancées enregistrées en matière de conditions de travail, de sécurité professionnelle, et de reconnaissance du mérite s’inscrivent dans une vision à long terme. La culture du dialogue social, promue à l’Université de Ngaoundéré, est désormais un modèle dans l’écosystème universitaire national.
Un exemple inspirant pour une gouvernance sociale plus équitable
La commémoration de cette 139e Journée Internationale du Travail à Ngaoundéré s’est ainsi imposée comme une plateforme de valorisation des bonnes pratiques en matière de gouvernance sociale. Elle a démontré que la sérénité au travail, la stabilité sociale et la productivité sont étroitement liées à la capacité des dirigeants à écouter, à dialoguer et à co-construire des solutions.
En réaffirmant leur attachement au thème national « Dialogue social et travail décent pour un Cameroun serein », les agents de l’Université de Ngaoundéré ont transmis un message fort : l’amélioration des conditions de travail passe par une coopération sincère entre les différents corps de l’État, dans une logique de respect mutuel et de coresponsabilité.
Une dynamique à consolider pour le futur
Alors que le Cameroun s’engage dans une phase décisive de son développement avec en ligne de mire les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’exemple de l’Université de Ngaoundéré montre que les institutions de l’enseignement supérieur peuvent jouer un rôle structurant dans la promotion de valeurs de justice, d’égalité et de performance éthique.
En articulant vision académique, dialogue social actif et valorisation du capital humain, l’Université s’inscrit dans une trajectoire exemplaire. Un chemin que d’autres établissements gagneraient à suivre pour bâtir un espace universitaire camerounais plus apaisé, plus inclusif et tourné vers l’excellence.
