NOUS SOMMES TOUS CAMEROUNAIS :  PLUS DE MILLE ENFANTS MENACÉS D’ANNÉE BLANCHE AU CAMEROUN

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Il s’agit, des enfants de plus 500 familles, dont les parents peinent, à rentrer en possession de leurs droits sociaux, depuis leur licenciement pour raisons économiques, il y’a 13 ans.


Le train de l’année scolaire, et académique  2023-2024, s’est mis sur les rails depuis le 4 septembre 2023 dernier sans compter la présence des enfants( plus de mille ) des 562 ex-temporaires du chantier Naval industriel du cameroun.

 La menace d’une année blanche , viendra ainsi violer la charte africaine des droits et du bien être de l’enfant ratifiée par le cameroun le 05 septembre 1997,si rien n’est fait pour y remédier. Une mise à l’écart du système éducatif qui foulera aussi au pied le 4e objectif de developpement durable de l’agenda 2015-2030 adopté le 25 septembre 2015 par l’ONU. Tout comme, cette déscolarisation évitable, viendra aussi violer la convention des Nations-Unies, sur les droits de l’enfant et la déclaration universelle des droits de l’homme et permettra à juste titre de se poser la question de savoir si nous sommes tous Camerounais.

Rendus à la deuxième semaine de la rentrée des classes, c’est un nuage épais “d’une saison blanche et sèche” qui couvre le ciel du 237. Plus de mille enfants au cameroun toujours sans solutions concrètes pour un retour effectif en classe. 

La convention universelle des droits de l’enfant ratifiée par l’État du Cameroun jouira-t-elle de sa plénitude , si rien n’est fait dans l’urgenc?

Les enfants des ex-temporaires du chantier naval industriel du Cameroun ( CNIC ), 562 familles au total, n’iront pas à l’école faute de moyens financiers, en cette année académique 2023-2024, qui a été lancée o lundi 04 septembre dernier sur toute l’étendue du territoire national.

Sur cette banderoles en dessus, le ministre des finances,  Louis Paul Motaze à l’image, est pointé du doigt. Sur cette autre banderole en dessous, de gauche à droite , le directeur du budget du ministère des finances, Edou ALo’o et le PCA du chantier naval, Nyassa Claude sont pointés du doigt.

En effet, depuis le 26 juillet 2023, les membres du collectif des ex-temporaires (562), du CNIC sont en grève dans la capitale. Partis du Nord-ouest, du Sud-Ouest, du littoral et du centre et même du septentrion,tous campent devant le ministère camerounais des finances à yaoundé, pour reclamer le versement d’1 milliard francs cfa, représentant la  prime de bonne séparation, instruit en 2018 par l’ancien 1er ministre philémon Yang. Ils revendiquent par ailleurs le payement de 2 milliards 600 millions de Francs CFA de réliquat, des 4 milliards de droits sociaux dûs à leur licenciement en 2010, pour raisons économiques. 

Depuis lors, seul 1milliard 400 millions avait été versé en 2011.

Les ex-temporaires du chantier Naval accusent en effet, ces hauts fonctionnaires d’avoir détourné leur argent, comme on peut le lire, sur cette pancarte ci-dessous.

IMPASSE

Malgré la rencontre, mardi 29 aout 2023, avec le conseiller technique no°1, du 1er ministre chef du gouvernement, Joseph Dion Nguté, promettant une issue favorable, devant permettre l’inscription de leurs enfants, c’est sans argent que les ex-temporaires restent cloués à yaoundé où il se poursuit  leur grève face Minfi, ils continueront à y rester jusqu’à ce que le gouvernement de la République trouve une solution définitive.

Extrait de Monsieur MAURUILLE TOBE, porte-parole des Ex-Employé (es) du chantier NAVAL en audio .