Le 30 décembre 2024, un décret présidentiel a marqué un tournant dans l’histoire du Sénat camerounais avec la nomination de Gustave Ngane au poste de Secrétaire Général du Sénat, en remplacement de Michel Meva’a Meboutou, devenu incapable d’exercer ses fonctions pour des raisons de santé.
Un parcours professionnel exemplaire
Originaire de Campo, dans le département de l’Océan, région du Sud, Gustave Ngane occupait jusqu’alors le poste de Conseiller Technique au cabinet du Président du Sénat. Réputé pour son intégrité et son professionnalisme, sa nomination a été bien accueillie par les observateurs et internautes, qui saluent un choix pertinent pour insuffler une nouvelle dynamique à l’institution.
Un Sénat en quête de renouveau
Longtemps considéré comme un « mammouth dormant » par une partie de l’opinion publique, le Sénat camerounais fait face à de nombreux défis pour asseoir son rôle dans la consolidation de la démocratie et l’élaboration des politiques publiques.
En tant que Secrétaire Général, Gustave Ngane aura pour mission de revitaliser l’institution, de renforcer son efficacité administrative et de répondre aux attentes croissantes des citoyens. Sa nomination est perçue comme une étape clé pour réorienter l’institution parlementaire vers une gouvernance plus moderne et proactive.
Une réunion décisive pour entériner la nomination
Le 2 janvier 2025, les membres du bureau du Sénat se réuniront pour officialiser la prise de fonction de Gustave Ngane. Cette rencontre sera l’occasion de définir les priorités stratégiques et administratives du nouveau Secrétaire Général, dont les premières actions seront scrutées de près par les Camerounais.
Espoirs et attentes
La nomination de Gustave Ngane est porteuse d’espoir pour un Sénat plus actif et transparent. Les analystes s’accordent à dire que son expérience et son sérieux peuvent insuffler une nouvelle dynamique au sein de cette institution souvent critiquée pour son inertie.
Les défis sont multiples : modernisation des procédures, amélioration de la communication institutionnelle et renforcement de la participation citoyenne aux travaux parlementaires.