PEPINIERE DOCTORALE ACTE 2 : LES JEUNES CHERCHEURS EN SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION D’AFRIQUE CENTRALE SE DEMARQUENT

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L’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) accueille du 5 au 6 décembre 2023 la seconde édition de la Pépinière Doctorale en Sciences Économiques et de Gestion. Cette compétition de deux jours, ouverte à 37 candidats de diverses nationalités, dont six de la Communauté Économique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) et d’autres pays amis comme le Maroc, a été inaugurée par le Professeur Patrick Edgar Abane Engolo, représentant du Ministre de l’Enseignement Supérieur, le Professeur Jacques Fame Ndongo, Ministre d’État.


Les candidats, tant en présentiel qu’en visioconférence, exposent et défendent leurs projets de recherche axés sur le développement de leurs pays devant un jury composé de professeurs d’Afrique centrale, du Maroc et de la France. On attend des doctorants qu’ils contribuent à la promotion d’un savoir ayant des impacts personnels, sociétaux et environnementaux. L’Ambassadeur de France au Cameroun, S.E Thierry Marchand, a souligné que l’objectif est de promouvoir l’optimisation de l’entreprise de recherche. Les quatre meilleurs projets bénéficieront de six mois de prise en charge dans des laboratoires en France, selon leurs domaines de recherche.

Le Professeur Bertin Léopold KOUAYEP, Directeur Général de l’École Supérieure de Commerce et de Gestion (ESCG) de Yaoundé et président du comité d’organisation de la Pépinière Doctorale en Sciences Économiques et de Gestion de la CEMAC, a indiqué que la gouvernance doit prendre des initiatives pour mettre en pratique les résultats des travaux de recherche liés aux thèses doctorales. Il a souligné l’importance de respecter les cahiers de charges pour assurer une gouvernance efficace.

La recherche et l’innovation demeurent des constantes dans la politique universitaire au Cameroun. Modestine Kevine Nguemo, doctorante à l’Université de Dschang, aborde le sujet du transport des migrants et son impact sur le développement durable en Afrique. Elle met en lumière l’effet des envois de fonds des migrants sur le développement durable de leurs pays d’origine.

En Afrique Centrale, le grand défi demeure l’industrialisation et la transformation des ressources, un aspect essentiel pour l’avenir de la région.