En juin 2024, Philémon Yang, ancien Premier Ministre du Cameroun, devrait devenir le président de la 79e Assemblée générale de l’ONU, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa carrière politique.
Selon des sources crédibles, la candidature de Philémon Yang est désormais l’unique candidature de l’Afrique pour ce poste prestigieux.
Cette nomination a été soutenue par l’Union africaine, affirmant ainsi le rôle clé que joue Philémon Yang en tant que figure respectée dans la région.
Philémon Yang a une longue expérience politique, ayant occupé divers postes ministériels et diplomatiques tout au long de sa carrière.
Il est important de souligner que sa candidature a bénéficié du soutien personnel du président Paul Biya, illustrant ainsi l’importance de cette nomination pour le Cameroun.
Alors que les négociations se poursuivent à New York pour former le bureau de la 79e Assemblée générale de l’ONU, Philémon Yang se prépare à un nouveau chapitre de sa vie, consacré à la résolution des défis mondiaux.
Philémon Yang, né le 17 décembre 1948 à Batouri, dans la région de l’Est du Cameroun, est un homme politique et diplomate camerounais. Diplômé de la faculté de droit et sciences économiques de l’université de Yaoundé et de l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM), il a débuté sa carrière politique en tant que vice-ministre de l’administration territoriale en 1975.
Par la suite, il a occupé plusieurs postes ministériels, notamment celui de ministre de l’élevage et des industries animales en 1978, puis celui de ministre des mines et de l’énergie en 1979.
Son parcours diplomatique l’a conduit à être ambassadeur du Cameroun au Canada pendant 20 ans à partir de 1984.
En décembre 2004, il est devenu secrétaire général adjoint à la présidence de la République, puis Premier ministre en juin 2009.
Il occupe actuellement le poste de grand chancelier des ordres nationaux depuis avril 2020.
Philémon Yang est reconnu pour son engagement en faveur du développement du Cameroun et de l’Afrique dans son ensemble. Sa nomination à la présidence de l’Assemblée générale de l’ONU pourrait ainsi renforcer la voix de l’Afrique sur la scène internationale et ouvrir de nouvelles perspectives pour le continent.