Un engagement affirmé pour un dialogue constructif
Face au conflit foncier qui l’oppose à la communauté d’Apouh, la Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) rompt le silence et réaffirme sa volonté d’apaisement. Selon sa déclaration officielle transmise à Camer Press Agency, l’entreprise se dit « attachée à un dialogue constructif avec les communautés riveraines et les autorités locales, dans le respect du cadre légal et des droits de chacun ». Dès les premiers signes de tensions dans le village d’Apouh, Socapalm assure avoir mis en œuvre des mécanismes de communication ouverts, dans le respect des principes de la Table Ronde sur l’Huile de Palme Durable (RSPO).
Une politique de responsabilité sociale en action

La Socapalm soutient que sa présence à Apouh s’accompagne d’un investissement social et environnemental tangible. Entre 2022 et 2025, plus de 27 millions de francs CFA ont été consacrés à des projets communautaires visant à améliorer durablement les conditions de vie des riverains. Ces initiatives s’articulent autour de plusieurs axes prioritaires :
Infrastructures et connectivité
• Construction de routes rurales et de points d’eau, facilitant l’accès à l’eau potable et la mobilité des populations locales.
Éducation
• Appui au transport scolaire, soutien financier aux enseignants non fonctionnaires dans les écoles bilingues et publiques du village.
• Organisation d’activités éducatives, culturelles et sportives pour la jeunesse.
Santé
• Participation à des campagnes médicales, notamment celle menée par ACTRAVIA en août 2023.
• Prise en charge d’urgences vitales via le centre médical Socapalm sous le programme « Bon Samaritain ».
• Distribution de médicaments et kits de dépistage pour les populations.
Appui à l’agriculture
• Accompagnement technique aux producteurs locaux de palmier à huile par une cellule d’experts.
• Fourniture d’intrants agricoles à tarifs préférentiels (semences, engrais, équipements…).
Soutien communautaire et cohésion sociale
• Dons pour les fêtes nationales, aide à la construction d’infrastructures communautaires (centres sociaux, lieux de réunion, etc.).
• Fourniture de matériel scolaire et amélioration des conditions d’enseignement.
Prévention, sécurité et transparence
• Création d’un point focal communautaire du comité de genre.
• Mise en place d’une procédure externe de gestion des plaintes et d’une ligne éthique d’assistance pour signaler toute forme d’abus ou de violence.
Des partenariats de suivi et de transparence
Toutes ces actions sont menées, selon Socapalm, en étroite collaboration avec les parties prenantes locales et en partenariat avec des structures spécialisées, notamment l’ONG Earthworm Foundation, pour garantir leur efficacité, leur transparence et leur suivi.
Une volonté de dépassement du conflit
À travers cette déclaration, la Socapalm cherche à démontrer que ses initiatives dépassent les obligations légales pour inscrire son action dans une logique de co-développement. En dépit des tensions actuelles, l’entreprise plaide pour une résolution concertée du conflit, reposant sur le dialogue, la reconnaissance mutuelle des droits, et la construction d’un avenir partagé avec les communautés riveraines.