Le Ministère de la Santé Publique du Cameroun reste vigilant et engagé dans la surveillance des épidémies et pandémies de pathogènes respiratoires. Sous la direction de la Direction de la lutte contre la maladie, les épidémies et pandémies, un atelier multisectoriel s’est tenu à Mbankomo, dans la région de la Mefou et Akono, du 5 au 8 septembre 2023, sous l’égide du MINSANTE (Ministère de la Santé Publique).
Les infections respiratoires demeurent l’une des principales causes de morbidité à l’échelle mondiale, se manifestant par des symptômes tels que la fièvre, la toux, la détresse respiratoire, et des douleurs articulaires et thoraciques. Leur transmission peut se faire par inhalation ou par contact avec une personne infectée. Compte tenu de leur dangerosité potentielle, le pays a reconnu la nécessité d’actualiser son plan de préparation et de réponse à ces affections respiratoires.
L’objectif de cet atelier était d’assurer un leadership solide et un engagement multisectoriel dans la planification de la préparation à une pandémie de pathogènes respiratoires. Les discussions approfondies ont porté sur divers aspects, notamment la surveillance et la gestion des maladies, la prévention, les mesures de biosécurité en laboratoire, la promotion de la santé, les programmes de soins cliniques pour le contrôle des affections respiratoires, et les principes éthiques, entre autres.
Lors de cet atelier, le Dr. Camille PENEAU de l’OMS Afro, basée à Brazzaville, a abordé des questions cruciales telles que la coordination des urgences, la surveillance collaborative, la protection communautaire, les systèmes de soins cliniques et l’accès aux contre-mesures. Isabelle BERGER a également présenté en ligne le programme de préparation, d’intervention et de résilience face aux situations d’urgence sanitaire et de menace émergente (PRET), un outil essentiel dans la lutte contre ces pathologies.
Cet atelier de haut niveau a été animé par le Dr. Chancelline BILOUNGA, présidé par le Dr. Georges Alain MBALLA, et a été financé par METABIOTA. À la clôture de cet atelier, le plan national, le fruit de ces efforts, est pratiquement prêt. Une recommandation clé est la création d’une structure nationale robuste chargée de superviser la gestion des risques liés aux catastrophes. Cette structure réunira toutes les parties prenantes intervenant dans la lutte contre ces risques et catastrophes, évitant ainsi les actions individuelles souvent limitées. Comme le dit l’adage, l’union fait la force.
