Le projet budgétaire du Ministère de l’Administration territoriale pour l’exercice 2024 a été déposé à l’Assemblée nationale ce 4 décembre. L’enveloppe prévisionnelle s’élève à 40 milliards 634 millions de FCFA, dont 2 milliards 810 millions de FCFA dédiés à l’investissement et 37 milliards 824 millions de FCFA alloués au fonctionnement. Cela représente une augmentation de 369 millions 625 mille FCFA, soit 0,92% par rapport à l’année précédente.
En accord avec les orientations présidentielles et en vue des prochaines élections, une grande partie de ce budget sera concentrée sur les projets en cours et l’amélioration de l’environnement sécuritaire. L’objectif est de créer les conditions propices à une expression libre des suffrages et à garantir des élections crédibles et transparentes, notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Les principales allocations du budget de l’Administration territoriale seront dirigées vers plusieurs axes stratégiques :
– Assurer une administration préfectorale de proximité sur l’ensemble du territoire national.
– Renforcer et consolider la coopération transfrontalière et sécuritaire avec les États voisins.
– Mettre à jour la base de données sur les autorités et les chefferies traditionnelles.
Concernant les libertés publiques et la sécurité, l’attention sera portée sur :
– L’organisation du Hadj 2024.
– Le développement d’une plateforme de stockage de données sur les associations et ONG enregistrées et autorisées.
– La préparation des prochaines élections.
La réponse humanitaire sera renforcée, avec un accent particulier sur la réintégration des personnes déplacées internes (PDI) dans le secteur de la Protection civile, ainsi que sur l’accélération du processus de rapatriement libre et consenti des réfugiés nigérians et centrafricains. Cela concerne également la facilitation du retour des Camerounais réfugiés dans les pays voisins.
En termes de gouvernance, une innovation notable est l’appui institutionnel à l’Administration territoriale, qui prévoit le financement des partis politiques à hauteur de 1,5 milliard de FCFA.