Lors de la session du 27 janvier 2024, les États membres ont centré leurs préoccupations sur le Pilier 3 intitulé “Un milliard de personnes supplémentaires bénéficiant d’un meilleur état de santé et d’un plus grand bien-être”. Un point essentiel des déclarations a été “Économie et santé pour tous”, mettant en avant la nécessité d’une économie centrée sur la santé et l’équilibre entre ces deux secteurs.
Le Dr MANAOUDA Malachie, s’adressant aux 47 pays de la région africaine, souligne que le financement de la santé doit être considéré comme un investissement à long terme, crucial pour la résilience et la stabilité des économies mondiales. Le projet de décision sur l’économie de la santé, porté par la Belgique, le Brésil, les Émirats arabes unis, la Finlande et l’Islande, souligne les liens entre santé humaine, animale, planétaire et économie.
Les pays membres sont encouragés à développer des politiques nationales de santé durables et à prioriser la santé dans les investissements. Les progrès réalisés dans la gestion des déterminants sociaux et économiques de la santé sont salués, tout comme la résilience des systèmes de santé face à la pandémie de la COVID-19.
Cependant, les 47 déplorent l’inadéquation des investissements dans la santé par rapport aux besoins, la faible part du gouvernement dans le financement et les disparités d’allocation des financements en Afrique. Malgré le fardeau de la région, incluant maladies, épidémies, mortalité maternelle et infantile, changements climatiques et autres, les financements demeurent insuffisants.
En conclusion, le Dr MANAOUDA Malachie, au nom des 47, appelle l’OMS à accompagner les pays dans l’analyse du secteur de la santé, évaluant les goulots d’étranglements, les tendances et les questions de politique liées au personnel de santé, à la productivité et à la performance économique.