Les membres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC), Alain FOGUE, BIBOU NISSACK et compagnies jugés et condamnés à 7ans de prison ferme ce Lundi 27 Décembre 2021, par le tribunal militaire de Yaoundé. Ils sont logés à la Prison Centrale de Kodengui, à Yaoundé.
Alain FOGUE est trésorier du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et BIBOU NISSACK, porte-parole de l’opposant Maurice KAMTO, Président du parti d’opposition au Cameroun MRC. Après jugement et condamnation écopé à chacun de 7 ans de prison ferme, Ils devront être logés désormais à la prison centrale de Kodengui à Yaoundé. Plusieurs autres membres du MRC ont été, aussi condamnés à des peines allant d’un an à six ans d’emprisonnement.
Ils avaient été interpellés depuis le 22 Septembre 2020 avec d’autres partis d’opposition et des organisations de la société civile. C’était suite à leurs appels lancé aux populations à descendre dans les rues pour réclamer la démission du Président Paul BIYA.
Les recours du MRC ont été sans résultats…
C’était le 21 Décembre dernier que l’opposant KAMTO, leader du MRC avait lancé une vaste campagne pour la libération des prisonniers politiques au Cameroun.
L’exigence était de permettre la libération des dizaines des militants du MRC encore en détention. Et une déclaration du 9 Septembre dernier par le collectif d’avocats du MRC, annonçait son « retrait des procédures en cours », car il ne peut selon lui « s’associer à l’arbitraire et à l’illégalité ».
Dans cette même journée, une déclaration distincte et diffusée faisait découvrir les 124 détenus du MRC définis comme « otages politiques de Paul Biya ». De ce fait, ils annonçaient officiellement de ne plus comparaître désormais devant les tribunaux camerounais. D’ailleurs, se disant ne pas se prêter à « une parodie de justice ».
Une Demande internationale de libération de ces prisonniers par le Human Rights Watch(HRW).
Les réactions à l’international ne vont pas tarder, dans un contexte où le Cameroun accueille le monde entier pour la CAN 2021 qui démarre le 09 Janvier 2022. En fait, le HRW, dans un rapport publié le 22 Septembre réagissait déjà : « Le 22 septembre 2020, les forces de sécurité du Cameroun ont tiré des gaz lacrymogènes et actionné des canons à eau pour disperser des manifestations pacifiques dans tout le pays. Elles ont arrêté plus de 500 personnes, pour la plupart des membres et sympathisants des partis d’opposition. Les autorités ont passé à tabac de nombreuses personnes lors de ces arrestations, ainsi que lors de leur détention ». HRW avait poursuivit en militant et exigeant la libération de ces nombreux prisonniers politiques:
« Les autorités camerounaises devraient remettre en liberté, immédiatement et sans conditions, toutes les personnes arrêtées pour avoir exprimé leur point de vue politique ou pour avoir exercé leur droit à la liberté de réunion pacifique, et mettre fin à la campagne de répression contre les manifestants pacifiques et les détracteurs du gouvernement ».
Pour l’instant, le Cameroun s’active dans la préparation réussite de la CAN 2021, un défi de longues dates à relever à tout prix.