PROMOTION DE LA CULTURE DU BAMBOU AU CAMEROUN : PHILIPPE CAMILLE AKOA ET RENE KAAM INAUGURENT LA CAMPAGNE DE MISE EN TERRE DE 200 PLANTS

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Au Cameroun, le bambou et le rotin, autrefois considérés comme des plantes de peu de valeur, connaissent désormais un essor économique significatif. Leur utilisation polyvalente a engendré un véritable secteur d’activité, offrant des solutions aux défis mondiaux tels que la réduction de la pauvreté, le commerce écologique, l’atténuation du changement climatique, la construction, et la protection de l’environnement.


Le bambou, en particulier, sert d’alternative à la construction depuis l’interdiction de l’exploitation du bois de perche. Cette évolution a entraîné une augmentation des prix, avec une tige de bambou coûtant maintenant près de 1000 F, selon les localités.

La filière bambou et rotin emploie environ 3000 personnes au Cameroun, couvrant divers domaines. Cependant, cette prospérité a des répercussions sur la disponibilité de la matière première, désormais soumise à une forte pression.

Pour promouvoir davantage la culture du bambou et du rotin, le Directeur général du Feicom, Philippe Camille Akoa, a rencontré le 6 décembre dernier René Kaam, Directeur Régional du Bureau de l’organisation internationale du Bambou et du Rotin (INBAR) pour l’Afrique Centrale. Lors de cette rencontre, ils ont inauguré la campagne de mise en terre de 200 plants de bambou offerts par l’INBAR.

Philippe Camille Akoa a déclaré : « Cette initiative, en plus d’embellir notre immeuble siège, contribuera à atténuer l’érosion grâce à la densité des racines du bambou. Le Programme d’Appui au développement de la filière Bambou, élaboré avec l’INBAR et le Ministère de l’Environnement, vise à diversifier les ressources et à favoriser la durabilité environnementale. »