Promotion de la recherche en santé : Une préoccupation constante de la Higher Women Consortium.

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Les membres de cette organisation sont en conclave à Yaoundé du 05 au 07 septembre 2019. C’est à la faveur de leur 5e atelier annuel placé sous le thème « Femme dans la recherche pour la santé : carrière, famille et société ».

L’IMPORTANCE DE L’ATELIER.

Placées sous la coordination du Minproff (le ministère de la promotion de la femme et de la famille) et du Minesup (le ministère de l’enseignement supérieur), les assises de 3 jours visent à encourager le développement professionnel des femmes chercheurs en début de carrière par le biais d’un programme de formation approfondi

Plusieurs thèmes portant entre autres sur la méthodologie de recherches ; le leadership et la promotion de la femme ; la famille et la société seront développés à l’intention des participantes. L’exercice est conduit par un panel de facilitateurs constitué d’éminents intellectuels, de femmes chercheurs d’universités et d’instituts de recherches au Cameroun, expérimentées (mentors) et non expérimentées (protégées) dans tous les domaines scientifiques menant des recherches pour la santé. En outre, les participantes vont réexaminer les principes fondamentaux de la recherche pour la santé ; souligner les défis à relever pour une carrière réussie dans la recherche sur la santé et les tactiques pour les surmonter ; et enfin évaluer et maintenir le programme mentor / protégée.

La rencontre permet ainsi de réunir toutes les jeunes chercheurs ayant même déjà participé au programme et ayant confirmé leur participation ; d’amener les nouvelles candidates sélectionnées selon un processus rigoureux; et de revoir les principes fondamentaux permettant à une femme chercheur d’exceller dans sa carrière tout en maintenant un rôle décent dans la vie de sa famille et de la société.

Une dizaine de jeunes femmes chercheurs qui ont émergé ont été célébrées et leurs diplômes de Mentor remis au cours de cet atelier, capitalisant ainsi sur les réalisations de quatre années d’activités de la Higher Women Consortium. Initialement protégées, les heureuses élues ont bénéficié pendant plusieurs années, d’un accompagnement multiforme tant sur le plan de la recherche, de la carrière professionnelle que de la vie sociale. Avec leur statut de Mentor désormais, elles peuvent être suivies jusqu’à la publication de certains articles scientifiques, bénéficier des bourses pour assister aux conférences et congrès scientifiques, et même continuer les études.

LES MISSIONS DE LA HIGHER WOMEN CONSORTIUM

Créée en 2015 par la professeure Rose Gana Fomban Leke, la Higher Women Consortium a pour missions de renforcer les capacités de leadership des femmes chercheurs en début de carrière avec son programme phare à savoir le MPP (le programme Mentor-Protégé). Le MPP est une initiative pluriannuelle qui a donné des résultats visibles en responsabilisant les femmes chercheurs en début de carrière sur la voie du leadership scientifique, un effort opportun pour résoudre le problème de la sous-représentation des femmes chercheurs dans les postes de haut niveau en recherche STEM en Afrique. Il fournit une orientation globale aux protégées afin de faciliter la croissance et l’émergence de leur carrière.

BILAN DES ACTIVITÉS.

Pour atteindre son objectif, le Higher Women Consortium organise des ateliers annuels et encourage les rencontres fréquentes entre mentors et protégées. Depuis 2015, quatre ateliers ont déjà été organisés sous différents thèmes. L’organisation compte à nos jours près de 300 membres dites « protégées » ainsi qu’une centaine de Mentors.

Demetrio Wouassom

 

REACTIONS

Dr Nathalie Beboy Edjenguele, nouvelle diplômée Mentor.

« En tant que protégée, j’ai appris beaucoup de choses notamment avoir la confiance en soi, se fixer des objectifs et les atteindre. Les enseignements que j’ai reçus durant le mentorat m’ont permis de terminer et soutenir ma thèse, et même achever mes recherches. Avec mon nouveau titre de Mentor, je compte apporter également mon appui aux nouvelles protégées.»


Dr Chanceline Bilounga Ndongo, nouvelle diplômée Mentor.

« Après 5 ans, j’ai pu enfin accéder au titre de Mentor. C’est déjà une joie, un accomplissement et j’en suis très fière. Ayant ce titre, des protégées sont soumises à notre responsabilité dont nous devons suivre régulièrement la carrière professionnelle, la vie sociale et l’évolution sur le plan scientifique. Tout citoyen a besoin d’être accompagné pour pouvoir se réaliser. Je recommande cette approche à mes jeunes sœurs. »

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