La situation en République démocratique du Congo (RDC) est extrêmement préoccupante. Le 28 janvier 2025, les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont pris le contrôle de Goma, la plus grande ville de l’est du pays, ainsi que de son aéroport stratégique. Cette avancée a plongé la ville dans une crise humanitaire majeure, avec des hôpitaux débordés, des pénuries alimentaires et un exode massif de la population. 
À Kinshasa, la capitale, des manifestations violentes ont éclaté en réaction à cette offensive. Des protestataires en colère ont attaqué et incendié plusieurs ambassades, notamment celles de la France, des États-Unis, de la Belgique et du Rwanda, accusant la communauté internationale de passivité face à l’agression rwandaise. Les autorités ont depuis interdit les manifestations dans la ville pour tenter de rétablir l’ordre. 
La communauté internationale a réagi à ces événements. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a condamné l’attaque du M23 et affirmé le soutien des États-Unis à la souveraineté congolaise. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a également condamné l’offensive du M23, soutenue par les forces armées rwandaises, et appelé à l’arrêt des combats et à la reprise du dialogue. 
Le gouvernement congolais a rejeté une offre de médiation de la Turquie, préférant se concentrer sur des solutions africaines aux problèmes africains. Le président Félix Tshisekedi a accepté de participer à un sommet de paix organisé par le Kenya, tandis que le ministre des Affaires étrangères a qualifié l’attaque du M23 sur Goma de “déclaration de guerre” par le Rwanda. 
La situation reste volatile, avec des risques d’escalade régionale. Les efforts diplomatiques se poursuivent pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu et éviter une guerre plus large en Afrique centrale.
Pour une analyse plus approfondie de la situation, vous pouvez consulter la vidéo suivante :