C’est la quintessence du communiqué qu’a signé le 15 septembre 2021, le Dr José Andjembe Essola, directeur de cette formation sanitaire.
Dans un communiqué du Dr José Andjembe Essola, directeur de l’hôpital de district de Batouri, rendu public le 15 septembre, la présentation d’un test Covid-19 négatif « tous les trois jours » est obligatoire depuis le 18 septembre 2021, pour tout le personnel non vaccine du centre hospitalier qu’il dirige.
Seuls 78% du personnel de cet hôpital est vacciné à cette date, apprend-on. Pour le directeur, ce pourcentage reste inférieur « aux recommandations fortes du ministre de la Santé qui voudrait que 100% de son personnel soit vacciné, au vu des multiples avantages vitaux que confère cette vaccination ».
Pour espérer atteindre la couverture vaccinale souhaitée, un comité de suivi de l’état vaccinal du personnel contre la Covid-19 a été créé le 10 septembre au sein de cette formation sanitaire. Le Dr Andjembe Essola précise que sa mission est de recenser chaque jour, le personnel à jour de leur vaccination et de sensibiliser le personnel non vacciné « en insistant sur les bienfaits de la vaccination, tout en dissipant toutes informations erronées du vaccin sur la base des connaissances scientifiques disponibles ». Le comité doit produire un rapport journalier d’activités « jusqu’à l’atteinte d’une couverture vaccinale contre la Covid-19 au moins égale à 100% ».
Selon nos sources, ce sont quelques 172 personnels de santé qui ont été infectés, pour trois décès recensés dans la région de l’Est au 1er septembre 2021. La délégation régionale de la Santé publique affirme avoir vacciné un total de 32 212 personnes (sur une population cible de 40 814) avec les vaccins AstraZeneca et Sinopharm, dont seulement 4 270 qui ont reçu la totalité de leurs doses. Parmi le personnel de santé, 2 972 soignants ont été vaccinés à la première dose et 1 199 ont reçu les deux doses requises.
Selon la note du Dr José Andjembe Essola, la mesure ainsi prise, vise « à réaliser un diagnostic et une prise en charge précoces des non vaccinés qui sont plus à risque des formes graves, la vaccination n’étant pas obligatoire mais nécessaire ».