Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a annoncé son retrait de la course à l’investiture du Parti républicain pour l’élection présidentielle américaine de novembre. Ce geste, deux jours avant la primaire du New Hampshire, fait de l’ancienne ambassadrice à l’ONU Nikki Haley le dernier obstacle à la nomination de l’ancien président Donald Trump. Ce retrait est décrit comme une “défaite cuisante” pour DeSantis, qui représentait autrefois l’espoir des républicains de se détacher de l’ère Trump, commente le Wall Street Journal.
Dans une vidéo publiée sur le réseau social X, DeSantis a expliqué son retrait en reconnaissant que la majorité des électeurs républicains de la primaire semblent vouloir donner une autre chance à Donald Trump. Il a souligné qu’il ne pouvait pas demander aux bénévoles de s’engager s’il n’y avait pas un chemin clair vers la victoire.
La campagne de DeSantis a été marquée par des faux pas et des difficultés à réinventer sa stratégie, tandis que Trump conservait une popularité robuste. Cette implosion de sa campagne ouvre la voie à Nikki Haley comme dernière rivale de Trump pour l’investiture républicaine.
Ron DeSantis a annoncé son soutien à Donald Trump, malgré des désaccords passés, suggérant que Nikki Haley représentait une vieille garde républicaine à laquelle il ne fallait pas revenir. Cette capitulation de DeSantis face à Trump marque, selon le New York Magazine, la fin de la résistance du mouvement conservateur.